Konfessionelle Netzwerke der Deutschen in Russland 1922–1941

Quellen-Datenbank

Seite 
 von 5
     Datensätze 21 bis 40 von 100
Dokument Nr. 21

2. Die Neuordnung der kirchlich-jurisdiktionellen Verhältnisse bei den Katholiken in Sowjetrussland/der Sowjetunion 1917–1926

Segreteria di Stato, Sezione per i Rapporti con gli Stati, Archivio Storico (S.RR.SS.),
Congregazione degli Affari Ecclesiastici Straordinari (AA.EE.SS.),
Russia (1921-1934),
P.O. 644,
Fasc. 26,
Fol. 18r-25r

Datum: 6. Oktober 1922
Inhalt: Einordnung der Situation der vier katholischen Diözesen der Ukraine in die allgemeine schwierige Lage der Kirchen im Jahr 1922. Katholische Geistliche aus Polen missionieren unter großen Gefahren. Die sich neu organisierende Autokephale Ukrainische Orthodoxe Kirche verhalte sich feindlich gegenüber der römisch- und der griechisch-katholischen Kirche.
6 octobre 1922
 
ETAT ACTUEL DE LA VIE RELIGIEUSE EN UCRAINE.
 
La situation actuelle de la vie religieuse en Ucraine, répond plus ou moins à celle de la Russie. Le Gouvernement soviétiste [soviétique] exige la conclusion de contrats concernant l’utilisation des églises, il défend toute instruction religieuse donnée à des personnes âgées de moins de 18 ans, il confisque les objets de valeur appartenant aux sanctuaires, il interdit les processions, il frappe les églises d’impôts exorbitants. Le II septembre a eu lieu à Kieff l’enregistrement d’ecclésiastiques de toutes les confessions, afin de les soumettre à de lourdes taxes, en leur qualité de „parasites“. Les questions religieuses à Kieff sont soumises à un Juif, MICHEJLIK ABRAMOWICZ, procureur et directeur de la Sections de Justice.
Malgré tout, une certaine animation se manifeste dans la vie religieuse de l’Ucraine. Le peuple accablé de souffrances remplit les sanctuaires. La terreur est dirigée actuellement de [depuis] septembre, 135 personnes furent fusillées à Kieff, pour appartenance à un „Conseil“ ucrainien clandestin et 88 personnes subirent le même sort à Charkoff. On prétend que la plupart des condamnés étaient victimes d’une provocation des autorités.
Le mouvement national du pays se concentre actuellement dans l’Eglise autocéphale ucrainienne, branche de l‘église schismatique.
Déjà en 1905, après la proclamation de la constitution, le protohiéré LIPKOWSKY a soulevé dans un synode de curés, le problème de la réforme de l’église, mais bientôt, la réaction s’étant affermie, il fut relégué comme curé dans le village de Solomienki, district de Kieff. C’est là qu’il entreprit la publication de plusieurs périodiques, le „Selski Swiastchennyk“ („Ecclésiastique de campagne“), le „Proboujdienie“ („l’Eveil“) et le „Ohon“ („le Feu“), en devenant le centre du mouvement reformiste [réformiste].
En 1917 eut lieu un congrès de prêtres ucrainiens qui accentua le caractère éminemment national de ce mouvement et décida la création d’une église autocéphale ucrainienne. La confrérie des „Resurectionistes [Résurrectionnistes]“ créé par LIPKOWSKY se transforma bientôt en un „Conseil ecclésiastique“ qui convoqua un synode pour le 7 janvier 1918. L’établissement du Hermanat [Hetmanat], hostile à ce mouvement, interrompit l’activité de LIPKOWSKY. Cependant au printemps de 1919 le „Conseil“ réformé se réunit à nouveau et fonda la première paroisse autocéphale à l’église de St. Nicolas à Kieff.
Sous peu les partisans de ce mouvement s’emparaient de l’église cathédrale de Ste Sophie où la liturgie eut lieu en ucrainien. L’entrée de DENIKINE à Kieff priva de nouveau les partisans de l’autocéphalie de tous les résultats obtenus. Ce n’est qu’en 1920 que l’église ucrainienne se remit à agir. LIPKOWSKY fut nommé évêque, bien qu’aucun évêque schismatique n’ait voulu le sacrer, vu qu’il était marié. L’évêque PARCHENE de Poltava y consentit conditionnellement mais il y renonça sous l’influence de ses confrères. Aussi le synode convoqué à Kieff le 22 mars 1921 par „Le Conseil Ecclésiastique orthodoxe panucarinien“ n’obtint-il pas l’approbation des évêques. Ce synode composé de 412 membres, dont 51 prêtres et 41 diacres décida: 1) La reconnaissance du Gouvernement soviétiste [soviétique] à condition de la séparation de l’Eglise et de l’Etat. 2) Des remerciements au Patriarche de la Géorgie, LEMONIDAS, pour son attitude favorable à la nouvelle église ucrainienne. 3) L’introduction obligatoire de la langue ucrainienne, au lieu du vieux-slave, dans la liturgie. 4) Le changement des canons en accord avec les exigences de la vie moderne et la suppression de toutes les prescriptions contraires à la nationalité ucrainienne. 5) La reconnaissance du „Conseil“ comme organe temporaire suprême de l’église. 6) La nomination de Parchvène LEWITZKY comme métropolite, de l’évêque Antoine GRANOWSKY comme son remplaçant, et de 10 candidats aux évêchés. 7) Différentes réformes concernant les rites et l’instruction religieuse en ucrainien. 8) Différentes mesures administratives. 9) La prise en possession de monastères. 10) La formation de Conseils ecclésiastiques régionaux en Ucraine.
L’évêque PARCHVENE ayant refusé la dignité du métropolite, le synode de Kieff nomma à sa place le protohiéré LIPKOWSKY. Le 23 octobre 1921 eut lieu à la cathédrale de Ste Sophie l’acte de la chirotonie accompli par les popes, en l’absence d’un évêque.
L’irrégularité de cet acte, contraire au droit canon, fut expliquée par l’exemple de la communauté d’Alexandrie, où soi-disant, depuis le VI s. les évêques étaient sacrés par de simples prêtres.
L’organisation de l’église autocéphale, en accord avec les canons adoptés par le synode de Kieff le 14 septembre 1921, est la suivante.
Le pouvoir suprême appartient au synode, composé d’ecclésiastique [ecclésiastiques] et de laïques, qui nomment le métropolite ainsi que le „Conseil ecllésiastique [ecclésiastique] orthodoxe panucrainien“. Il existe des Conseils de provinces, de districts et de paroisses. La dignité du président du synode et du Conseil a été confiée à un certain MOROZ, agronome de profession. Son remplaçant est le nommé GREGOIRE, fils de Dimitre, WOWKUSZEWSKI. Le nombre des „évêques“ à l’heure actuelle est de 20. Les plus notables outre LIPKOWSKY, sont: Nestor SZURAIWSKY, archevêque de Kieff, l’archevêque JAROSTCHENKO, l’archevêque Ivan Feodorowitch de WINNITZA, les évêques ORLIK et MICHNOWSKY. Le nombre des popes autocéphales est actuellement d’environ 1.000. Ils sont dispersés à travers l’Ucraine entière et se concentrent surtout dans le district de Kieff, où ils détiennent 90 % des paroisses. Ils possèdent 7 églises dans la ville de Kieff, entre autres la cathédrale de Ste Sophie. Elles ne constituent cependant qu’une faible minorité parmi le clergé schismatique de l’Ucraine, qui compte, rien que dans le gouvernement de Kieff, plus de 4.000 paroisses.
La question des dogmes n’a pas encore été discutée. Les changements n’ont porté que sur les questions de rite (langue ucrainienne). On autorise les popes à raser leurs barbes, à s’habiller comme des laïques, et on permet aux „évêques“ d’être mariés. La Bible ucrainienne en usage est éditée par l’Association Biblique américaine protestante. En général des influences se font sentir dans toute l’idéologie de l’église autocéphale, qui en somme, au point de vue dogmatique, est plongée dans le chaos. Il s’élève des voix en faveur d’un retour à la vie religieuse du temps des communes vieux-chrétiennes.
Les chefs de l’église autocéphale considèrent les questions des dogmes comme absolument stériles, privées d’importance réelle. Le remplaçant du „métropolite“ WOWKUSZEWSKI, nommé ci-dessus, ne se fait pas faute de déclarer que les problèmes dogmatiques ne l’intéressent guère et que son seul souci est de veiller au développement d’une église ucrainienne nationale. Il est impossible de considérer cette nouvelle église autrement que comme un symptôme du mouvement nationaliste ucrainien qui se sert des questions religieuses comme d’un instrument pour arriver à des buts nettement politiques. Ce point de vue est corroboré par l’attitude du gouvernement soviétiste qui, jusqu’à ces derniers temps, favorisait l’église ucrainienne, qu’il considérait comme moyen pratique pour détruire l’église schismatique. Depuis peu, les autorités soviétistes envisagent la nouvelle église avec une hostilité croissante. Tout dernièrement fut banni l’un des promoteurs les plus assidus de ce mouvement, le nommé TCHECHEWSKY. Les autorités sovietistes interceptent la correspondance de l’église autocéphale avec l’étranger, elles empêchent l’adhésion de nouvelles paroisses etc. Il est à prévoir que ces persécutions ne feront que s’accroitre.
La situation matérielle de l’église ucrainienne est extrêmement précaire. Elle manque aussi de forces intellectuelles, ce qui entrave sa propagande. Ses prêtres passent des cours scolaires de [que] quelques mois à peine et il est seulement question de créer un séminaire. Le „Conseil“ a adressé une lettre au Patriarche Oecuménique; il est probable que cette lettre ne lui est [soit] jamais parvenue. L’église autocéphale a une répugance [répugnance] de principe à se soumettre à une autorité religieuse étrangère quelconque. Son attitude vis-à-vis du Catholicisme est absolument identique. L’église autocéphale ukrainienne est nettement hostile non seulement au Catholicisme latin mais surtout au rite uniate, et cela d’autant plus que ses adversaires l’accusent de favoriser l’Union avec Rome. Par conséquent le Clérgé autocéphale évite tous rapports avec le Clergé catholique. D’autre part les prêtres catholiques des deux rites s’abstiennent de frayer avec les ecclésiastiques autocéphales qu’ils accusent de démagogie et de profanation de la religion pour des fins politiques. Ce point de vue semble fondé: „l’evêque“ TERECHTCHENSKY prononce des sermons à la cathédrale de Ste Sophie à Kieff en accentuant le caractère libertaire de l’église autocéphale, en opposition à l’ancienne église qui était „instrument des riches et des bourgeois“. Il est à noter que même les questions sociales mises en avant dans ces sermons ne sont considérées par les nationalistes ucrainiens que comme moyen de pousser le problème national.
Ces derniers temps, le „Conseil“ a délégué en Amérique le diacre Paul KORSOUNOWSKY de Berlin dans des buts de propagande religieuse parmi les Bathénes des pays d’Outre-Mer et pour recueillir des fonds. KORSOUNOWSKY est porteur d’un appel du Conseil qui invite les uniates de l’Amérique à se libérer du joug du Pape et des Jésuites et à se rallier à l’église autocéphale. C’est l’Eglise Uniate qui surtout est l’objet des attaques et de la haine de ces nationalistes. Ils la redoutent comme un obstacle à la réalisation de leurs visées politiques et sociales d’autant plus qu’une union éventuelle avec une organisation ecclésiastique infiniment supérieure au point de vue de [la] culture, les réduirait à un rang inférieur et rendrait vaines des aspirations et des ambitions nombreuses.
L’ancienne hostilité de l’église schismatique envers Rome est trop répandue dans les masses du clergé et des intellectuels pour que l’Ucraine, ce pays de schisme pour (Kieff) tellement voisin de Byzance, puisse se rallier sans autre à son enemi millénaire. Il est à prévoir qu’en cas de persécutions ouvertes cette église se tournera vers le Patriarche Occuménique [Œcuménique]. D’autre part il est exclu qu’elle consente à s’unir avec „l’Eglise Vivante“ de Moscou, instrument de l’esprit panrusse.
L’ancienne église schismatique continue toujours à jouer un rôle prépondérant dans la vie religieuse de l’Ucraine et conserve son indépendance de „l’Eglise Vivante“. Le Métropolite MICHEL de Kieff se trouve à sa tête. Ces deux églises mènent une lutte acharnée et depuis quelque temps, peut-être grâce à des moyens pécuniaires, c’est l’ancienne église qui jouit d’un certain appui des autorités soviétiques de l’église autocéphale.
L’église Catholique uniate est représentée à Kieff par deux ecclésiastiques; les abbés CHTCHEPANIOUK et TOLSTOI, dont le dernier, semble-t-il, se rend continuellement coupable de transgressions des règles ecclésiastiques. L’abbé CHTCHEPANIOUK dispose d’une chapelle rue Pawlowska où se réunissent à peine une vingtaine de fidèles. Il se rend aussi en province pour exercer son ministère dans les paroisses latines abandonnées. Ces prêtres sont soumis à l’évêque de Luck, Mgr. DUBOWSKI.
L’église catholique en Ucraine est partagée en 4 diocèses
  
1) LUCK-ZITOMIR [Luck-Žitomir]. L’évêque DUBOWSKI à Luck, l’abbé SKALSKI administrateur épiscopal à Kieff. Celui-ci est malade. Il est peu en contact avec ses paroisses qui comptent une cinquantaine de prêtres. Sous peu il sera jugé pour avoir refusé de remettre aux autorités bolchevistes [bolchéviques] les livres de l’Eglise. Il parait que, vu l’absence d’une instruction nette de la part des autorités supérieures les curés consentent en général à signer avec les autorités soviétiques les contrats concernant les Eglises.
2) KAMIENIEC. L’évêque Mgr. MANKOWSKI réside à BOUTSCHATCH (Pologne). L’abbé SWIDERSKI administrateur épiscopal à Kamieniec [Kamenec].
3) SARATOFF [Saratov] (Tyraspol [Tiraspol]). L’Evêque Mgr. KESSLER réside à Berlin. L’abbé KRZYWICKI administrateur temporaire.
4) MOHILEFF [Mogilev]. Aucune donnée n’est parvenue des régions de l’Ucraine qui font partie de ce diocèse.
  
Un certain nombre de jeunes prêtres catholiques passent de Pologne en Ucraine. Ces émissaires héroïques s’exposent aux plus grands dangers.
Des sectes protestantes agissent sur le territoire de l’Ucraine. À noter les Chloundistes, les baptistes, les chrétiens-évangélistes, les ioudaisants etc. Récemment un pasteur américain a séjourné en Ucraine pour étudier la situation au point de vue religieux.

Auswahl
Dokument Nr. 22

2. Die Neuordnung der kirchlich-jurisdiktionellen Verhältnisse bei den Katholiken in Sowjetrussland/der Sowjetunion 1917–1926

Archiwum Archidiecezjalne Wrocław [Erzbischöfliches Archiv Breslau/AAWr]
Zespół [zesp.] IA24 [Bestand Bertram],
Sygnatura [syg.] r4

Datum: 7. April 1923
Verfasser: Max Ebell, Referent in der Zentrale des Deutschen Caritasverbandes
Empfänger: Kardinal Bertram
Inhalt: Bericht eines durch Südrussland reisenden Referenten der deutschen Caritas, der sich für eine „stille“ katholische Mission des Landes einsetzt. In den Gesprächen mit den deutschen Pfarrern vor Ort berichten diese von Verhören durch die ČEKA und durch weitere Drangsalierungen. Priester wurden erschossen und sind geflohen, daher herrscht Priestermangel. Der Bischof von Tiraspol, Kessler, ist nach Berlin geflohen.
DEUTSCHER CARITASVERBAND
Freiburg i.Br., den 7. April 1923.
 
Euer Eminenz
 
beehre ich mich, nachstehend meine Beobachtungen in Russland anlässlich eines grösseren Liebesgaben Transports im Herbst 1922 zur Linderung der Not der dortigen Deutsch-Katholischen Kolonisten gehorsamst zu unterbreiten.
Im Auftrag Seiner Eminenz, des Herrn Kardinals Fürstbischof Bertram in Breslau, habe ich mich vertraulich bemüht, bei den Geistlichen der deutschen Kolonien in Russland zuverlässige Angaben zu erhalten, ob und wo sich in naher Zeit ein Arbeitsfeld für Missionierung in Russland durch deutsche Priester eröffnen würde und welche Orden neben Weltpriestern am ehesten Zutritt erlangen würden.
Auch glaube ich, dass einzelne Mitteilungen über die allgemeine Lage der römisch-katholischen Geistlichen in den deutschen Kolonien und über die sonstigen kirchlichen Verhältnisse in Russland die Teilnahme Euer Eminenz haben werden.
Ich habe, zumeist in Begleitung von Personen, die mit den Verhältnissen der russisch-orthodoxen Kirche, mit ihren Riten und Gebräuchen gut vertraut waren, den Gottesdiensten in den verschiedensten russischen Kirchen beigewohnt, wie im Dom zu Odessa; in der Kaufmannskirche, der griechischen Kirche und dem Sobor von Nikolajew; in der Erlöser-Kirche und der Blagowjewtschenskij-Kathedrale in Moskau und in den einzelnen Kirchen in Saratow an der Wolga.
Durch gleichzeitige Lektüre der einschlägigen Literatur (z.B. Die religiöse Psyche des Russischen Volkes von Prof. Dr. Felix Haase, Vorstand des Osteuropa-Institut in Breslau, Teubner, Leipzig 1921.), wie einem Vortrag des Professors des öffentlichen Rechts an der Universität Petersburg, Herrn N. Timascheff in der Deutschen Gesellschaft zum Studium Osteuropas in Berlin, war ich in der Lage, meine Beobachtungen zu ergänzen und zu vertiefen.
Eine kurze Skizzierung der gegenwärtigen Lage der russischen Kirche erscheint mir erforderlich.
Seit 1921 ist nach einer Zeit des Aufschwungs der russisch-orthodoxen Kirche eine schroffe Wendung eingetreten.
Es dämmerte den klugen russischen Machthabern auf, dass in der ungeahnter Weise wiedererwachten kirchlichen Gesinnung der grossen Masse des russischen Volkes, im Stillen eine Macht heranreift, die der bolschewistischen Machtstellung gefährlich werden könnte.
Die russische Sowjetregierung, die durch ihr mit allen Mitteln ausgebautes Spionagesystem, von den Vorgängen Kenntnis erhielt, kam zu der durchaus richtigen Erwägung: Wie kann die russische Regierung diese unleugbar vorhandene grosse kirchliche Bewegung für ihre Zwecke ausnutzen?
Es fragt sich nur, welche Kampfform zur Anwendung gelangen sollte.
Eine brutale Niederwerfung der Kirche wäre sehr wohl möglich gewesen. Es scheint indessen, dass aus rein taktischen Erwägungen, nicht etwa aus Ehrfurcht vor der Kirche, diese Kampfform nicht gewählt worden ist. Einmal weil hierdurch diese vorhandene Kraft wohl zerstört oder wenigstens eingedämmt worden wäre, indessen hierdurch keine neue Kraft für die Regierung hätte gewonnen werden können; dann aber hatten sich die neuen Machthaber wohl durch gründliches Studium der französischen Revolution davon überzeugt, dass das Aufsteigen Napoleons, der dem französischem Freiheitsschwindel ein Ende bereitete, nur möglich war, weil der Wille der Volksmenge zu religiöser Betätigung sich gegen den kalten Rationalismus auflehnte.
Es musste daher von den in solchen Dingen äusserst findigen bolschewistischen Gehirnen eine neue Methode ersonnen werden.
Diese Methode hiess: Innere Sprengung der Kirche. Es galt daher, innerhalb der Geistlichkeit der russischen Kirche, Elemente zu finden, die bereits in zaristischer Zeit Reformen angestrebt hatten, die unzufrieden und vor allem auf ihren eigenen Vorteil bedacht waren und die glaubten, weil sie selbst nichts Rechtes leisteten und vielleicht nicht konnten, dass ihnen überall Unrecht geschähe. Trübe Elemente gibt es überall. Hier galt es den Hebel anzusetzen.
Ein Vorwand hierzu fand sich in dem bekannten Streit um die Kirchenschätze. Es wurde angeordnet, dass alle Kirchenschätze herausgegeben werden sollten unter der fadenscheinigen Begründung, hiermit die Hungerleidenden unterstützen zu wollen. Es begannen die Prozesse wegen Nichtherausgabe des Kirchenguts.
Wo die Requisitionen ohne vorherige Ankündigungen vorgenommen wurden, kamen sie ohne Schwierigkeiten zur Ausführung. Wo es aber der russischen Regierung auf Unschädlichmachung, vielleicht besonders tüchtiger Geistlicher ankam, wurde der Widerstand geradezu provoziert.
Der Patriarch, der sich aus durchaus verständlichen Gründen gegen dieses Dekret sträubte, ja sogar die Auslieferung der Kirchenschätze bei Strafe der Exkommunikation verbot, wurde selbst in dem bemerkenswerten Prozess in Petersburg im Frühjahr 1922, als Zeuge geladen.
Es kam indessen anders, als sich die russischen Machthaber gedacht hatten. Gegen die schroffe Behandlung des Kirchenfürsten erhob sich die grosse gläubige Masse des russischen Volkes und es kam selbst im Sitzungssaal zu erheblichen Tumulten, an denen sich, wie mir versichert wurde, auch Anhänger des Bolschewismus beteiligten.
Die russische Regierung sah ein, dass sie auf diesem Wege nur ihre eigene Macht schwächen würde. Es darf als ziemlich gewiss angenommen werden, dass 95% Russen im Herzen gegen die neue Regierung sind.
Nun tragen vorgeschobene Geistliche, selbst Bischöfe der oben geschilderten trüben Richtung auf den Plan. Sie erklärten, der Patriarch habe seine Rechte überschritten. Der Patriarch erhielt Hausarrest. Die eben erwähnten Geistlichen drangen in seine Wohnung ein und suchten ihn zur Abdankung zu bewegen. Trotzdem der Patriarch fest blieb, wurde dem Volke verkündet, der Patriarch habe abgedankt.
Es bildete sich auf ungesetzlichem Wege eine neue Kirchenleitung, die von vielen Geistlichen und Bischöfen auch anerkannt wurde. Besonders die Spitzen der russischen Kirche fielen ab.
Diese neue Bewegung nannte sich im Gegensatz zu der scheinbar abgestorbenen alten Kirch die lebendige Kirche (jiwaja zerkow [Živaja cerkov’]). Es wurden weitgehende Neu-Organisationen innerhalb der Kirche vorgenommen. Z.B. wurde gestattet, dass verwitwete Priester wieder heiraten dürfen, auch den Bischöfen wurde die Heirat gestattet. Diese brauchten auch nicht mehr wie bisher aus dem Mönchstand hervorgehen. Ferner wurde die alte slavonische Kirchensprache teilweise durch die russische ersetzt.
Die gewünschte Spaltung ist also tatsächlich eingetreten.
Es wäre der russischen Regierung wohl ein leichtes gewesen, weitere Reformen einzuführen, wenn die Tscheka d.h. die geheime Polizei solche mit drakonischer Strenge im Regierungsauftrag durchgeführt hätte.
Die klugen Sowjet-Leute scheinen indessen wiederum eingesehen zu haben, dass sie hiermit nichts rechtes erreichen würden, denn die überzeugende Kraft würde allen weilteren [weiteren] Reformen fehlen.
Infolgedessen ist eine neue Direktive gegeben, die jede weitere reformatorische Tätigkeit verbietet, es solle alles beim Alten bleiben.
Welche Beweggründe hierzu geführt haben, konnte ich nicht ermitteln. Professor Timascheff von der Universität Petersburg, der übrigens überzeugter Anhänger der russisch-orthodoxen Kirche ist, an deren Wiederaufleben er fest glaubt, äusserte, dass auch die neue lebendige Kirche notwendig tot bleiben müsse, und dass die russische Regierung Erfolge von dem natürlichen Gesetz der Anpassung erhoffe. Es sei leider eine Tatsache, dass jeder, der lang mit Bolschewisten gelebt und sich mit ihnen eingelassen habe, selbst von Ideen angezogen wurde und meist gegen seinen anfänglichen Willen darin bliebe. Er sei dann den kommunistischen Ideen ausgeliefert und verloren.
Ich hatte Gelegenheit, mich von der Richtigkeit dieser Ansicht in einigen Fällen persönlich zu überzeugen. Bei den ständig im Lande mit Bolschewisten arbeitenden Deutschen fand ich bisweilen eine, nicht nur aus Klugheitsgründen hervorgegangene Anpassung an die bolschewistischen Ideen.
So steht in diesem Augenblick – Januar 1923 – der Kampf. Die Zersetzung hat begonnen. Das Volk aber ist unbefriedigt und der starke Andrang des Volkes zum Gottesdienst in den russischen Kirchen, den ich wiederholt beobachten konnte, zeigt, dass der tiefreligiöse Sinn des Volkes, Betätigung verlangt. Es ist erhebend in den gequälten Gesichtern der einfachen Leute das innere Erben sich widerspiegeln zu sehen, was bei der mangelnden Kraft der Wahrheit und der eigenartigen religiösen Psyche des russischen Volkes nicht ausschliesst, dass die gleichen Leute wenige Augenblicke später auf der Strasse ihre Schieber- und der Schachertätigkeit wieder aufnehmen.
Es erscheint mir die Ernte für die Missionierung trotz grosser Schwierigkeiten reif.
Von den dort tapfer aushaltenden deutschen Priestern werden die Jesuiten herbeigesehnt, wie aus den Aeusserungen einzelner Geistlicher – Anlage 1 – hervorgeht. Die Sendung einzelner Jesuiten dürfte Erfolg versprechen; diese müssten genau Kenntnis der russischen Sprache und der Riten der russischen Kirche besitzen und vielleicht erst im Stillen eine Zeit lang beobachten und sich einleben, ehe sie ihre Tätigkeit beginnen.
Für Sendung ganzer Missionsgesellschaften erscheint es noch zu früh. Auch würde eine grössere Gesellschaft nicht im Stillen wirken können, bald die nie ruhende Aufmerksamkeit der Regierung erregen und Schwierigkeiten schon bezüglich der Unterkunft haben. Moskau, das Regierungs- und Lebenszentrum Russlands, erscheint mir als der geeignete Ausgangspunkt.
Mein Gesamt-Eindruck über die allgemeine Lage der römisch-katholischen Geistlichen und sonstigen Verhältnisse in den deutschen Kolonien ist folgender:
Der Priesterstand muss unbedingt ergänzt werden. Die jetzt noch dort wohnenden Geistlichen sind mit allen Mitteln festzuhalten und sollten auch nicht unter dem Vorwand, im Ausland Sammlungen veranstalten zu wollen, Urlaub erhalten, denn die seelische Not der Katholiken ist in Russland eine noch viel grössere als die materielle.
Die Wintersaat steht im Schwarzen Meer-Gebiet, wie in den deutschen Wolgakolonien ausgezeichnet. Wenn die russische Regierung der Landbevölkerung nach Zahlung der notwendigen allgemeinen Naturalsteuer, die nächstjährige Ernte zur freien Verfügung lässt und ihr gestattet eine Reserve für weniger gute Erntejahre zurückzulegen, dann darf nach der Ernte 1923 tatsächlich die Hungersnot als erloschen angesehen werden. In diesem Winter werden, nach übereinstimmender Aussage der Geistlichen in den einzelnen Dörfern, der Ortsvorstände und der Bauern noch fast in jedem Dorf ganze Familien infolge der Hungersnot durch Unterernährung zugrunde gehen. Eine Rettung dieser Leute erscheint mir nicht möglich.
Es ist Tatsache, dass durch Mangel an Regen auf der russischen Steppe, die ein grösseres Areal als Deutschland umfasst und durchweg aus bestem Weizenboden besteht, mit einer gewissen Regelmässigkeit Missernten eintreten. Es ist kein Zufall und wohl durch solche an einzelnen Orten der Steppe fast regelmässig eintretenden Missernten bedingt, dass die weite pontische Steppe noch bis vor 150 Jahren reines Nomadengebiet war und erst dann durch zaristische Ukase besiedelt wurde. Der Bevölkerung sind deshalb solche Missernten, wie sie die letzten Jahre brachten, keine aussergewöhnlichen Ereignisse. Sie hat diesen schweren Zeiten aber früher stets durch aufgespeicherte Reserven zu begegnen gewusst. Solche Reserven zu sammeln war ihr durch die Kurzsichtigkeit der neuen russischen Regierung bisher unmöglich gemacht worden. Hier muss mit aller Willenskraft der Hebel angesetzt werden. […] In der Resolution, die die deutschen Kolonisten verfasst haben, sind diese Uebelstände unter Ziffer 4 in Anlage 2 angedeutet.
Manche Kolonisten äusserten sich: schickt uns lieber Schul- und Gebetbücher und Priester an Stelle von Nahrungsmitteln.
Jedenfalls dürfte die Unterbringung von baren Geldmitteln, die von geeigneter, durchaus zuverlässiger Seite in die richtigen Hände gelenkt würden, am zweckmässigsten sein, um der Not zu steuern. Zu kaufen ist schon heute in Russland alles.
Da die Einführung von religiösen Schriften jeder Art seit neuestem in Russland streng verboten ist, dürften grosse Schwierigkeiten zu überwinden sein, um solche zu ermöglichen.
Gegen die flüchtig gewordenen Geistlichen, sofern sie nicht durch Proskription gezwungen waren, ausser Landes zu gehen, herrscht Verstimmung.
Es wäre zu erwägen, ob denjenigen Priestern, die unter den so schwierigen Verhältnissen in ihren Sprengeln ausgehalten haben, nicht sowohl durch [den] in Berlin lebenden alten Bischof, wie insbesondere durch den Heiligen Vater, eine besonders warme Anerkennung zuteil werden könnte.
Sollte eine weitere Sammlung für Russland stattfinden, dürfte es sich empfehlen, einen Teil der Summe zur Deckung des geistigen und geistlichen Bedarfs unserer Glaubensgenossen für das Wolga- und das Schwarze Meer-Gebiet zu verwenden.
Schwierigkeiten dürfte nur die Uebermittlung bereiten.
 
Max Ebell
Major a. D.
Referent in der Zentrale des Deutschen Caritasverbandes.
Delegierter Sr. Eminenz des Herrn Cardinal [Kardinal] Bertram von Breslau.
 
2 Anlagen.
 
Anlage 1.
 
Ansicht einzelner Römisch-Katholischer Geistlicher und anderer Personen über Missionierung, die allgemeine Lage und sonstige kirchliche Verhältnisse in Russland.
 
Ich gebe die Ansichten der einzelnen Geistlichen und anderer Personen nach meinen sofort nach den Besprechungen gemachten Aufzeichnungen wieder, ohne auf wortgetreue Wiedergabe Anspruch machen zu können.
Ich wähle die chronologische Reihenfolge der Besprechungen.
 
1. Pater Pflug, Hauptgeistlicher in Odessa.
12. Oktober 1922. Es macht sich innerhalb der russischen Kirche eine sehr bedeutende Bewegung – Spaltung – in letzter Zeit geltend.
Es hat sich eine sogenannte lebendige Kirche – jéwaja zerkow – gebildet. Diese wird von der russischen Regierung geduldet, weil sie alles duldet, was zur endgültigen Zertrümmerung der russischen Kirche führen könnte. Die neue Bewegung soll in Grossrussland dem Protestantismus und zwar der anglikanischen Kirche – Secta Evangelista – zuneigen.
In Charkow soll bereits ein höherer russischer Geistlicher zur römisch-katholischen Kirche zurückgekehrt sein.
In Grossrussland – Zentrum Moskau – täte geistliche Hilfe am ehesten Not.
In Kleinrussland – Ukraine – schiene es, als ob sich die Bewegung bisweilen auch der griechisch- katholischen Kirche zuneige, deren Riten von der orthodoxrussischen verschieden seien.
Die Sendung einzelner Jesuiten dürfte Erfolg versprechen, für ganze Missionierungsgesellschaften sei es wohl noch etwas früh. Nichts dürfe gewaltsam vorgenommen werden. Die alte Kirche müsse sich erst völlig zersetzen, dann auf ihren Trümmern neuer Aufbau.
Nicht ohne Wert dürfte auch Pater Pflugs Ansicht über die Verhältnisse innerhalb der römisch-katholischen Kirche sein. Viele Geistliche fehlten besonders in den deutsch-katholischen Wolga-Kolonien. Da nach russischem Gesetze niemand unter 18 Jahren in der Religion unterrichten werden dürfe, müsse der Mangel mit der Zeit noch grösser werden, da nach obigem Gesetz die Wiedereinführung der Knabenseminare vorerst unmöglich sei. Die Geistlichen unterrichteten meistens ohne Genehmigung im Pfarrhaus oder in der Kirche. (Ich hatte Gelegenheit mich des öfteren davon zu überzeugen z.B. in der Schwarzen Meer-Kolonie Landau bei Pater Reichert.)
Klerikal-Seminare könnten indessen gleich eingerichtet werden, da grundsätzlich dem nichts entgegenstände. Jede moralische Unterstützung sei erwünscht. An Dogmen der katholischen Kirche sei bisher noch nicht gerüttelt. Die deutsche Regierung möge doch Erlaubnis erwirken, dass Schulbücher gesandt werden könnten.
 
2. Pater Beilmann, Ortsgeistlicher in Josefstal, Deutsche Kolonie in der Nähe des Dniestr-Liman. 19. Oktober 1922.
Pater Beilmann war früher Professor und Religionslehrer am Gymnasium in Odessa. Er ist Typhus-Rekonvalescent, stammt aus der Kolonie Vollmer bei Saratow an der Wolga.
Als Missionspriester hält Beilmann die Jesuiten, für erspriesslich, ein Wirken im Sinne des heiligen Clemens Hofbauer. Äussere Kenntnis der russischen Riten und der russischen Sprache seien erwünscht. In Odessa hätten sich bereits orthodox-russische Katholiken dem Gottesdienst mit griechischen Ritus angeschlossen.
Innere Verhältnisse der römisch-katholischen Kirche: Priesterseminare seien geschlossen, Nachwuchs sei nicht vorhanden. Seminare müssen gepachtet werden. Mittel hierzu seien nicht vorhanden.
Auf meine Frage, ob Seminare gestattet seien, erwiderte Pater Beilmann: Im Dekret über Trennung von Kirche und Staat sei für den Unterricht auf die Benutzung geschlossener Räume hingewiesen.
 
3. Pater Michael Merklinger, Ortsgeistlicher in Nikolajew, den 22. Oktober 1922.
P. Merklinger hält Missionierung durch Jesuiten für zeitgemäss und erwünscht, meinte auch, gehört zu haben, dass ein Vertrag zwischen russischer Regierung und Heiligem Stuhl bestehe, nach denen den Orden freie Religionsübung gestattet sei.
 
4. Generalvikar Prälat Krüschinsky [Kruschinsky] in Karlsruhe. Beresan-Kolonie. 25. Oktober 1922.
Herr Prälat hält ebenfalls Missionierung durch einzelne Jesuiten für erspriesslich. Hindernisse seien weniger der orthodox-russische Ritus, auch kaum die Erlaubnis des niederen Klerus zu heiraten (Armenier!), sondern
    1. die tiefgewurzelte Verehrung der russischen Heiligen, die erst nach der Trennung von der römisch-katholischen Kirche ernannt seien. Es sei nicht sehr schwer, in der russischen Kirche ein Heiliger zu werden und Rom könne unmöglich diese etwas seltsame Gesellschaft anerkennen.
    2. die Ehescheidung, die bei der russischen Kirche ausserordentlich erleichtert sei. Es genüge halbjähriges Verlassen und die Schuld auf sich zu nehmen, um die Scheidung auszusprechen.
Die russische Regierung wolle die russische Kirche zunächst mit allen Mitteln unterdrücken, drücke daher bisher ein Auge zu bei den anderen Kirchen, die sie zur Zeit für weniger gefährlich hielte. Es dürfe indessen als gewiss aufgenommen werden, dass sich später nach russischem kommunistischem Rezept auch die Regierung gegen die Bekenner anderer Kirchen wenden würde. Besonders wohl gegen die katholische Kirche, da die sogenannte lebendige Kirche freieren Grundsätzen huldige und es vielleicht in der Intention der Regierung läge, diese Kirche zum Staatsinstrument auszubilden.
 
5. Dr. Lang, ehemaliger Lateinlehrer am deutschen Lehrerinstitut in Nikolajew. 29. Oktober 1922.
Der Herr darf nur noch deutsch lehren. Latein dürfe nicht mehr gelehrt werden, da diese Sprache zu konservativ sei und nicht mehr in die Zeit passe. Es bestände ferner die Eifersucht zwischen Polen und Deutsch-Katholiken.
 
6. Pater Reichert, Ortsgeistlicher in Landau-Beresan-Kolinie und Pater Greiner, ebendaselbst, 61 Jahre alt emeritiert. Oktober 1922.
Besonders Letzterer, der früher am Landauer Mädchengymnasium tätig war, hält Missionsgesellschaften für zu früh, indessen einzelne Priester, Jesuiten, die im stillen wirken könnten, für hochwillkommen. Er erwähnte auch die Steyler Patres in Taganrock [Taganrog] und die im Auftrage des Heiligen Vaters zur Zeit wahrscheinlich in Gupatoria in der Krim wirkenden Patres.
Bezüglich der römisch-katholischen Kirche erwähnten beide, dass die Kirchengebäude sämtlich Staatseigentum seien. Die Räume könnten indessen, wie es auch bereits in einzelnen Gemeinden z.B. Kleinliebenthal, geschehen sei, kontraktlich an Kirchenausschüsse, in den die Priester allerdings keine Stimme hätten und haben dürften, vergeben werden. Die Geistlichen könnten nur im stillen [Stillen] der Gemeinde als beratende Mitglieder zur Seite stehen. Der Priestermangel sei sehr gross. In einigen Orten seien überhaupt keine Priester trotz vorhandener katholischer, Kirchen.
 
7. Herr Linke, Vorsitzender des Vereins deutscher Kolonisten germanischer Abstammung. Evangelischer Gemeinde-Kirchenrat, Nikolajew. 1. November 1922.
Linke hat an seiner Wohnung mit zweifelhafter Berechtigung das deutsche Rote-Kreuz-Zeichen anbringen lassen, um anzudeuten, dass er mit demselben in irgend einer Beziehung stehe. Er war früher unter dem Direktor der kaiserlichen Werft in Nikolajew, Major Windscheid, der zur Zeit in Berlin im christlichen Hospiz wohnt, auf der Werft tätig. Linke gilt als Spekulant und ist mit grosser Vorsicht zu behandeln.
Herr Linke äusserte folgende bemerkenswerte Ansicht:
Der deutsch-russische Vertrag enthielte die Bestimmung, dass Reichsdeutsche den russischen Untertanen gleichgestellt sein sollten. Dies sei eine Bestimmung, die in ihrer Bedeutung und ihrem Schaden für die Reichsdeutschen nicht genügend gewürdigt sei. Da nämlich aller russischer Besitz Staatseigentum sei, dürften demgemäss auch Reichsdeutsche in Russland kein Eigentum besitzen. Infolgedessen sei auch der Besitz der Reichsdeutschen enteignet und dieselben aus ihrem Eigentum herausgeworfen. Es müsste daher folgerichtig auch den Russsen, die in Deutschland wohnten, ihr Eigentum in Deutschland beschlagnahmt werden. Hinweis der Deutschen Regierung auf diesen Punkt sei erwünscht.
 
8. Am 3. November 1922 fand in Odessa unter dem Vorsitz des Bevollmächtigten der Ukraine für die Hilfsorganisation, Herrn Waleskaln und seinem bereits ernannten Nachfolger eine Versammlung betreffs Verteilung der Gaben der Kinderhilfe statt. Ich hatte bereits früher den Leiter der gesamten Hilfsorganisationen für Grossrussland und Ukraine, Dr. Batschkewitsch aus Charkow, kennen gelernt, der, wie alle russischen Beamten, sehr zuvorkommend zu mir war, mir bei Gelegenheit Platz in seinem Salonwagen anbot und um Übersendung deutscher medizinischer Zeitschriften bat. In dieser Verhandlung trat die russische Regierung mit dem Ersuchen auf, dass in Zukunft die Küchen in den Städten, die so Gutes gewirkt hätten, aufhören sollten. Alle Lebensmittel für die Kinder sollten künftig an die russische Regierung zur Selbstverteilung an hungernde, von der Strasse aufgelesene Kinder ausgehändigt werden. Die russische Regierung beabsichtige diese Kinder in Internate unterzubringen. Auf die Frage des Herrn Hahn, Bevollmächtigter des Deutschen Roten Kreuzes in Odessa und des Herrn Ramseier von der Internationale Kinderhilfe in Genf – Katholik, ob denn auch in den Interanten bekannt gemacht würde, woher die Gaben stammten, wurden ausweichen Antworten erteilt.
Es geht hieraus das Bestreben der russischen Regierung hervor, für ihre kommunistischen Interessen zu ernten, wo sie nichts gesät haben. Bei diesen Verhandlungen waren fernen anwesend: Der Vorsitzende des Ukrainischen Roten Kreuzes Danischewsky, Kommunist, der trotzdem dafür stimmte, die Verteilung in der bisherigen Hand zu behalten, ferner waren anwesend der Israelit Dr. Adler, Delegierter des Comité executif de la Conference Universelle Juive de secours. Alle Spitzenvorstände waren gegen die Vorschläge d.h. gegen die Regierung.
Die Regierung schlug bei dieser Sitzung auch ferner vor: Die Bauern sollten mit Getreide auf Credit unterstützt werden, Arbeitslose, die in Russland sehr zahlreich und unverschuldet im Gegensatz zu Deutschland, vorhanden sind, nur dann, wenn sie sich in die Genossenschaft für staatliche Arbeiter einschreiben liessen.
Dies ist sehr bedenklich, ausserdem werden sie sehr schlecht bezahlt und müssen sich, gleichgültig in welchem Beruf sie vorher tätig waren, verpflichten, sich zu jeder beliebigen Arbeit an jeden beliebigen Ort verschicken zu lassen.
Es erhellt aus allem diesem, wie zielbewusst die russische Regierung alle konfessionellen Bestrebungen und Hilfeleistungen in ihr Fahrtwasser zu leiten sucht.
 
9. Dekan Schubert, Ortsgeistlicher in Simpheropol, Hauptstadt der Krim, 11. November 1922. Erbärmliche Wohnung.
Dekan Schubert muss seit Wochen täglich mit zahlreichen anderen russischen Geistlichen zum Verhör in die Tscheka. Hier findet Prozess gegen die Geistlichkeit wegen nicht Herausgabe von Kirchengerät oder Unterschlagung bei der befohlenen Abgabe, statt.
Dekan Schubert, den ich nicht zu Hause traf, suchte mich Abends in meiner Wohnung im deutschen Hospital auf und erzählte von seinem Verhör. Er meinte, er werde sichtlich bevorzugter behandelt, als die russischen Geistlichen, die zum Teil ohne jede theologische Vorbildung seien. Der Staatsanwalt sei ein etwa 22 jähriger Mensch, die drei Richter Arbeiter. Trotzdem seien auch ihm Fragen über seinen Glauben, weshalb er katholisch sei, wer seine Ausbildung bezahlt habe und ob er General Wrangel gekannt habe, vorgelegt.
Es sind dies erfahrungsgemäss Fallen, die nur gestellt werden, um die Angeklagten zu verwirren und in Widersprüche zu verstricken, auf Grund deren dann eine Verurteilung erfolgen kann.
Der Ausgang des wohl noch bis Weihnachten dauernde Prozesses sei nach Dekan Schuberts Ansicht durchaus ungewiss. Er meinte, selbst günstigsten Falles sei seines Bleibens nicht in Simpheropol. Er bäte um die Versetzung nach Kischinew in Bessarabien (der Bischof von Tiraspol, Excellenz Kessler hält solche Versetzung zur Zeit für unmöglich, zumal Kischinew in Rumänien jetzt liege).
Dekan Schubert erwähnte noch, dass er, solange er unter Anklage stände, keine kirchliche Funktion ausüben dürfe, ausser Vornahme von Beerdigungen.
Betreffs Missionshilfe meinte er: Solche kämen nie zu früh. Nach meiner Rückkehr aus Russland fand ich folgende Zeitungsnotiz in einer grösseren deutschen Zeitung:
Moskau, 20. Dezember 1922. In der Krim ist der Prozess gegen 73 Priester beendigt worden, die angeklagt waren, Widerstand gegen die Fortnahme der Kirchenschätze geleistet zu haben. 36 der Angeklagten wurden verurteilt, darunter der Bischof Nikodim zu 8 Jahren Freiheitsentziehung und strenger Isolierung.
 
10. Lehrer Alexander Maier in Saratow an der Wolga, ein sehr vertrauenswürdiger Mann, Bruder des Pater Nikolaus Maier, des Begleiters des geflüchteten Bischofs von Tiraspol, Exzellenz Kessler, 17. November 1922.
Er berichtet in Gegenwart des Dekan Desch, der dies bestätitgt [bestätigt]: 1921 sei Frau M.W. aus Warschau als Vertreterin des Heiligen Vaters in Saratow erschienen, sie habe im Auftrage des Papstes Mehl überbracht, diese Spende indessen den internationalen Vertretern der Auslandshilfe in Saratow, sowie der russischen Regierung übergeben. Infolgedessen seien diese Gaben ohne Unterschied der Konfession hauptsächlich an Juden abgegeben worden. Die Dame habe persönlich 500 Pud (1 Pud = 35 deutsche Pfund) an Polen und Russen, ihre Bekannten, verteilt. Deutsche Katholiken hätten von dieser Spende nichts erhalten, nur Dekan Desch 3 Pud Mehl persönlich.
Über die Persönlichkeit des Herrn Dekan Desch, der von seinem hochwürdigsten Herrn Bischof, Excellenz Kessler, z. Zt. in Berlin, nicht zum Dekan ernannt wurde, bitte ich von diesem nähere Erkundigung erforderlichenfalls einziehen zu wollen.
Die Verteilung von Spenden an Katholiken sei vom 1. Januar 1923 ab kaum mehr möglich, da am 15. Oktober 1922 Vertrag wegen Hungerhilfe mit russischer Regierung abgelaufen, indessen erst zum l. Januar 1923 gekündigt sei. Dekan Desch hält Sendung von barem Geld für besser.
Ich bon [bin] gleicher Meinung wie Dekan Desch, allerdings aus anderen Gründen. Der junge Doktor Fischer, Bevollmächtigter des Roten Kreuzes in Saratow, Neffe von Hugo Stinnes, ist zum 1.1.23 abberufen und wird Assistenzarzt in Hamburg (Eppendorfer Krankenhaus). Er wird vertreten soweit die Deutsche Rote-Kreuz-Russenhilfe überhaupt noch weiter besteht, von Friedrich Lorisch, einem deutschen Kolonisten, der jedenfalls nicht selbständig arbeiten kann. Protestant.
Der Pomgol (Comité für gegenwärtige Hilfe, rein russische Behörde, die in Petrowski am jenseitigen Wolgaufer ihren Sitz hat) gestattet nicht mehr Verpflegung durch eigene Küchen, da angeblich die Unkosten (Heizung und Gestellung der Arbeiter) zu gross seien. Er will alles in eigenen Internaten selbst verteilen. Es fällt auf, wie gut die Moskauer Zentral-Regierung arbeitet, da hier genau dieselben Bestrebungen an der Wolga im Gange sind, wie in der Ukraine in Odessa […] (unter Ziffer 8 berichtet). Nun ist hier die Begründung eine andere.
Dekan Desch schlägt vor, bei weiterer Hilfe Rohprodukte in Saratow kaufen zu lassen. Dollar und Pfunde seien stets gangbar.
Nach Aussage Deschs seien die Geistlichen in grosser Not. Kein Wolgageistlicher im ganzen Gebiet habe ausser ihm seine eigene Wohnung beibehalten können. Es herrsche grosser Priestermangel. Theologische Kurse könnten abgehalten werden. Es fehlen Geistliche in:
1) Marienburg (nächster Geistlicher 40 Werft in Urbach)
2) Rohleder (Pater Johannes Schneider der Jüngere ist suspendiert)
3) Herzog (Priester Beratz erschossen)
4) Brabande (Pfarrer Kappes in Deutschland)
5) Liebenthal (frei wegen Priestermangel)
6) Husaren     ( “          “            “             )
Betreffs Missionierung hält Desch die Zeit jetzt für sehr geeignet, da grosse Zersplitterung der russischen Kirche an der Wolga bestehe und Auflösung in Sekten begonnen habe. Ich selbst sah russischen Geistlichen mit Sach auf dem Rücken in Basar handeln gehen. Es seien sogleich unabhängig von der Ersetzung des Priestermangels in den deutschen Kolonien, einzelne Jesuiten zu senden.
Ein Orthodox-russischer Geistlicher in Saratow – Anisimow – ist zur römisch-katholischen Kirche zurückgetreten. Er ist ohne theologische Vorbildung. Vom Bischof Zepljak [Cepliak] in Petersburg zum katholischen Priester geweiht. Ich hörte selbst stille Messe von ihm. (Ohne Chorknaben und Klingelzeichen)
 
11. Pater Adamus Puczkar Chmielewczki,
Ortsgeistlicher in Minsk. Weissrussland. Er ist Pole, war früher in Irkutsch als Geistlicher tätig. Er hat nach seiner Angabe etwa 50 000 Seelen zu pastorieren. Am 29. November 1922.
In Minsk besteht ein fühlbarer Unterschied gegenüber den bisher genannten Pfarreien im Schwarzen Meer- und Wolgagebiet. Hier herrscht reges katholisches Leben, das man sofort am Pfarrhausverkehr merkt. Der Priestermangel ist in der Diözese sehr gross. Der Bischof der Diözese residiert in Novo-Grodek, das schon zu Polen gehört. Das Priesterseminar steht indessen auch in Minsk leer. P. Chmielewczki meinte, er könne sich nur der Ansicht des Erzbischofs Zepljak [Cepliak] in Petersburg anschliessen, dass mit der Missionierung durch einzelne Jesuiten sogleich begonnen werden könne. Der Pater sieht die Schuld der kirchlichen Bedrückung in der Herrschaft der Juden in Russland.

Auswahl
Dokument Nr. 23

2. Die Neuordnung der kirchlich-jurisdiktionellen Verhältnisse bei den Katholiken in Sowjetrussland/der Sowjetunion 1917–1926

Segreteria di Stato, Sezione per i Rapporti con gli Stati, Archivio Storico (S.RR.SS.),
Congregazione degli Affari Ecclesiastici Straordinari (AA.EE.SS.),
Pro Russia (1925-1941),
Scat. 22,
Fasc. 141,
Fol. 54r-54v

Datum: 13. Juli 1925
Verfasser: Kongregation für die Ostkirchen
Empfänger: Mons. Lorenzo Lauri, Apostolischer Nuntius in Polen
Inhalt: Die Kongregation für die Ostkirchen bittet im Juli 1925 den Apostolischen Nuntius in Polen, Informationen über die Eignung von Alexander Frison als Apostolischen Administrator im Amt eines Bischofs für die Diözese Tiraspol zu sammeln.
Sub Secreto Pontificio.
S. CONGREGAZIONE “PRO ECCLESIA ORIENTALI”
Roma, 13 Luglio 1925
 
Informazioni sul rev. Frison.
 
Illmo e Rev[erendissi]mo Signore,
 
Per l’ufficio di Amministratore Apostolici, con carattere Vescovile, della Diocesi di Tiraspol, (Russia Meridionale), (il cui titolare si trova ora esule a Berlino), è stato proposto alla S. Sede, fra gli altri, il Rev. Dott. Alessandro Frison, della medesima Diocesi. Sarei pertanto grato alla S.V., se nel modo che Ella crederà più opportuno, volesse interrogare il Rev[erendissi]mo Mons. Edoardo de Ropp, Arcivescovo di Mohilew e Metropolitano di tutte le Diocesi Russe, per avere sul candidato in parola le più ampie informazioni, specialmente circa la sua origine, età, salute, carattere, pietà, disciplina, vita pubblica e privata, condotta morale, portamento esteriore, fino e questi ultimi tempi, osservanza delle leggi canoniche e delle prescrizioni liturgiche studi fatti e titoli conseguiti, conoscenza di lingue, scienza, uffici ricoperti, abilità negli affari, attaccamento alla S. Sede, prudenza, idoneità al governo delle anime, sulla fama e stima, in cui è tenuto dal popolo e dal clero e sulle altre doti richieste ad un buon Vescovo, particolarmente per Diocesi di Tiraspol.
Se poi la S. V. potesse fare altri nomi di persone atte al delicato ed alto ufficio sia per la Diocesi di Tiraspol, come anche eventualmente per altre Diocesi Russe, vacanti o impedite, Le sarei riconoscente, se pure di questi volesse riferire ampiamente alla S. Sede, chiedendo informazioni ai Vescovi e persone ecclesiastiche, specialmente a Mons. De Roy.
In attesa di un sollecito riscontro, La ringrazio fin da ora e mi professo con sincera stima
 
Della S. V. Illma e Rev[erendissi]ma
Devotissimo Servo
gez. Lorenzo Lauri

Auswahl
Dokument Nr. 24

2. Die Neuordnung der kirchlich-jurisdiktionellen Verhältnisse bei den Katholiken in Sowjetrussland/der Sowjetunion 1917–1926

Segreteria di Stato, Sezione per i Rapporti con gli Stati, Archivio Storico (S.RR.SS.),
Congregazione degli Affari Ecclesiastici Straordinari (AA.EE.SS.),
Pro Russia (1925-1945),
Scat. 22,
Fasc. 141,
Fol. 55r-66r

Datum: 4. März 1926
Inhalt: Diskussion der Eignung von Alexander Frison zur Einsetzung als Bischof.
(Sub secreto S. Officii)
4. Marzo 1926.
 
RUSSIA
 
2.
Alessandro Frison, proposto Vescovo
 
Il Rev. Frison, già rettore del Seminario di Saratow e ora parroco a Simferopol in Crimea, è nativo della diocesi di Tiraspol, di nazionalità tedesca e conta 55 anni.
a) Dalla Nunziatura Apostolica di Polonia sono pervenute su di lui le seguenti informazioni:
 
1. – Mgr. De Ropp, Arcivescovo di Mohilew:
 
«1. – Sacerdos Alexander Frison natus est, circa annum 1870, ordinatus est circa annum 1899. Natione Germanus, origine non nobili bona valetudine.
2. – Bona est moralitas eius vitae.
3. – Apud clerum et populum optima gaudet fama.
4. – Certe cognoscit ecclesiasticos canones et iisdem obtemperat.
5. – Studiis vacavit in Seminario Archidioecesano. Prater latinam, linguas callet polonam, russicam, germanam et gallicam.
6. – Fuit professor, nunc est parochus et laudabili cum diligentia suis muneribus semper functus est.
7. – In negotiis pertractandis mediocrem ostendit prudentiam, optimam vero in rei familiaria administratione.
8. – Indubia veneratione Sanctam Romanam Sedem semper prosecutus est.
9. – Sanam doctrinam catholicam semper et ubique proffesus est.
10. – In cura animarum, in omni sui agendi ratione optime se gessit.
11. – Quadam cum firmitate se gerit cum civilibus auctoritatibus, nunc detinetur in carcere.»
 
2. – Il P. Sopuch, S. I.:
 
«Alexander Frison, natus 1875, ordinatus 1902, studebat Romae (?) Germanus, linguam polonam scit, fuit rector Seminarii Saratoviae. Non novi ipsum, et audivi ut de viro bono et ecclesiatico.»
 
3. – Mgr. Voleriano Ploskiewisz, ex cancelliere della Curia di Mohilew:
 
«Alexander Frison, germanus, natus in Russia, annorum circiter 50, valetudinis bonae. In quantum scio, bonis morbus, exteriori incessu gravis. Semel aut iterum eum vidi, et parum eum novi, suppono tamen nihil ei posse obiici. Studia peregit in Seminario Tiraspolensi Saratoviae et Romae in Collegio Germanico. Utrum gradum academicum habeat, nescio, probabiliter tamen habet. Callet linguam germanicam, italicam et fortasse franco-gallicam, polonicam – ni fallor – nescit. Fuit professor in Seminario Tiraspolensi et “mansionarius” (beneficiatus) Ecclesiae Cathedralis ibidem. Parum eum novi, at sacerdotem bonum eum repunto. Pro dioecesi Tiraspolensi est aptus.»
 
4. – Mgr. Saverio Klimaszewski, della diocesi di Tiraspol:
 
«1. – Alexander Frison, originis et nationalitatis germanae, 51 annos natus, valetudinis bonae.
2. – Bonis moribus bonique exterioris incessus est.
3. – Bona fama apud clerum et apud fideles gaudet.
4. – Legibus canonicis dideliter obtemperat.
5. – Absolvit Collegium Germanum Romae, habet gradum Doctoris S. Theol. Ac Phil., linguas russicam, italam, polonam, germanam callet.
6. – Fuit professor, dein rector Seminarii, nunc parochus magna diligencia ac successu.
7. – Magnam prudentiam ac peritiam in negotiis pertractandis ac in rei familiaria administratione semper exhibuit.
8. – Magna veneratione ac devotione Apostolicam Sedem prosecutes semper fuit.
9. – Sanam catholicam doctrinam semper et ubique professus est.
10. – Magnam prudentiam in universa sui agendi ratione semper ostendit etiam his ultimus temporibus.
11. – De eius relationibus cum civilibus auctoritatibus Russicis nihil possum dicere. Idoneus est ad dignitatem episcopalem Tirasp.»
 
b) Dalla Nunziatura di Germania:
 
1. – Mgr. Kessler, Vescovo di Tiraspol:
 
«Cum e sacerdotibus in litteris Vestrae Excellentiae 14 Augusto h.a. nominatis neminem novissem, ullam indormationem de iss dare non possum, nisi unus Ecclesiae Kertschensis prius, hodie Sympheropolitanae Ecclesiae parochus, Alexander Frison, excipiatur. Sed quoniam iste sacerdos sit natione germanus (colonus), neque linguae polonicae satis peritus sit, iam hanc ob causam ad adminstrationem Dioecesis polonicae aptus non est. Utrum vero dignus sit, qui Dioecesim Tiraspolensem sive aliquam partem eius nomine S. Sedis Apostolicae adminstraret, quid de vita eius, moribus, doctrina, auctoritate apud clerum populumque, de eius virtutibus reliquisque proprietatibus sentiendum sit dicam. Sane in parochorum indice unus parochus Ecclesiae Kertschensis Alexander Frison germanus nominatur, ex Diocesi ista (sc. Tiraspolensi) ortus, sed non pro hac Dioecesi commendatus esse videtur. Quae res consideratu digna est. At quid de hoc parocho sentiam, iam satis clare in relatione de Diocesis statu mense Augusto anni 1920 ad ss. Congregationem Consistorialem missa exposui [Im Original als Fußnote: Nella relazione diocesana dà le medesime informazioni (Nota d’uff)]. Hic anno 1875 natus, primum in utroque seminario Tiraspolensi studiis, deinde Romae in Collegio germanico vacavit gradumque doctoris in Philosophia et Theologia obtinuit. Domum reversus, munere professoris Theologiae primum, et postremo Rectoris Seminarii functus est. Sed quoniam in contiua oppositione contra ordinarium vivebat, mulierum garrulitatibus, quae ob venustam eius formam amore sensibili capiebantur, nimis indulsisse videbantur, quae res alumnis iam dare scandalum coeperat, eum a munere amovendum esse censui parochumque Kertschensem nominavi. Amicus insuper sacerdotis Sipiagin russi conversi, implicitus est istius recursui, quem ob dispositiones quasdam contra Ordinarium ad imperiale regimen fecit. Quae tamen res non tam ex malitia quam potius ex ingenii (characteris) infirmitate sacerdoti Frison accidisse videbantur, potissimum cum suo iudicio non staret, sed aliorum nimis indigeret. Praeter linguae germanicae usum habet russicae, italicae et sane non sufficientem polonicae. Leges tamen canonicas et praescripta liturgica fideliter observat, dexteritate in administrando animarumque cura gerenda non caret, S. Sedi fideliter adhaeret, neque de eius profunda persuasione catholica dubitari potest. Et nisi aliorum influxui nimis subesset, ob bonas eius proprietates et doctrinam eum primum candidatu ad Adminstratoris Apostolici dignitatem commemdassem. Sed iam statis de parocho Frison dixisse videor.»
 
2. – Mgr. Zerr:
 
«Pro Dioecesi Tiraspolensi possum maiore studio commendare… 2. Parochum Ecclesiae Sympheropolotanae Alexandrum Frison, Doctorem Theologiae et Philosophiae, bonum sacerdotem, quem amnes diligunt in Dioecesi. Est circa 45 annorum.»
 
3. – Il Sac. Maier della diocesi di Tiraspol:
 
«Alexander Frison, oriundus in vico Baben [Baden] in Russia. Circa 45 annorum. Valetudine fuit bona usque ad persecutionem a bolschevicis, modo nescio. Sacerdos post absolutationem cursus in Seminario Tiraspolensi profectus est Romam, ubi studium in Collegio Germanico cum gradu Doctoris Theologiae et Philosophiae absolvit. Per duos annos praefuit in qualitate m.f. Rectoris Seminarii Saratoviae, et anno 1916 missus est Rector Ecclesiae in civitate Kertsch, ubi a bolschevicis damnatus fuit in carcerem ad sex menses. Modo est parochus Ecclesiae Simpheropolitanae. Sacerdos Frison notus est uti sacerdos prudens et plena auctoritate dignus. Loquitut latine, germane, italiane, russice et polone. Sedi apostolicae toto corde addictus est.»
 
4. – Il P. Gehrmann S. V. D.:
 
«A. Frison natione Germanus, bona valenudine gaudens, c. 50 annos natus. Proprietates boni boni sacerdotis esse dicunt. Pium in oratione, plenum zeli animarum eum esse constat. Vitam eius privatam bonam esse scio. Apud clerum et parochianos in Kertsch in magna exstimatione est. Eum durante bello cum Episcopo, Mons. Kessler, magnam rixam habuisse multis, etiam laicis, notum est. Studia teologica Romae fecit, doctore Philosophiae et Theologiae laureatus est, Regens fuit in Seminario Saratowiensi per aliquot annos. Anima eius omnio catholica est. In directione animarum prudentissimum et valde idoneum se gerit. Cum gubiernio locali sovietico in Crimea eum difficultates non habere certum est. Parochiani (2000 ex Italia) eum multum amant. Natione Germanus optime russice et italice loquitur. Candidatum pro Dioecesi Tiraspolensi eum aptum esse puto.»
 
c) Il Segretario della Nunziatura di Romania informava:
 
«Per Tiraspol il più adatto, per unanime guidizio [giudizio] dei Padri Glaser e Wiercinski, sarebbe il Rev. Alessandro Frison».
 
d) Mgr. Adriano Smets, Visitatore Apostolico del Caucaso:
 
«Con lett[e]re de[l] 27 Settembre e de[l] 4 Ottobre ho già informato l’Eminenza Vostra Reverendissima che stanti le difficoltà della corrispondenza colle diocesi menzionate nella sua veneratissima de[l] 22 Luglio p.p. N. 647 ed essendomi affatto sconosciute, all’infuori di una, le persone nominate nella medesima forza[,] mi sarebbe di [vorrei] limitarmi nel dare le [ri]chieste informazioni, a questa con un’altra, ambedue esistenti nel territorio della mia giurisdizione. Esse sono il Rev. Alessandro Frison, parroco di Kertsee in Crimea e il. Rev. Giovanni Roth parroco di Piatigorsk e decano del Kuban. Il Rev. Frison è nato in una colonia tedesca nella [nelle] vicinanze di Odessa; ha circa cinquanta anni di età e gode di ottima salute. – Mi è difficile di testificare [testimoniare] intorno alla sua pietà avendolo io conosciuto soltanto durante il viaggio che fece con me attraverso la Crimea, all’occasione della visita, e durante il mio soggiorno nella sua parrocchia, tempi nei quali era molto occupato nel s. ministero. E siccome mi ha fatto d’altronde l’impressione di un ottimo sacerdote non credo poter dubitare della sua pietà. E [È] di buon carattere mite e affabile e nella corrispondenza che ebbi con lui[,] si mostrava sempre docile e rispettoso. Non ho poi avuto nessuna lagnanza contro la sua vita pubblica o privata, né per lo [il] presente nè [né] per [il] passato; la sua condotta morale deve essere affatto intatta, non avendo io avuto nessuna lagnanza o osservazione in contrario, e ciò fra una popolazione inclinata, credo, ad indagare i difetti del sacerdote massimamente in materia di moralità. E vero che un certo sacerdote mi fece l’osservazione che il Sig. Frison teneva due nipotine in casa sua, ma non ho creduto dover farne caso 1°. perchè [perché] essendo stata spogliata la famiglia dei beni suoi, e morto il padre, mi pareva che sarebbe stato impossibile di provvedere altrimenti all’onestà di dette giovani 2.° perché [perché] l’osservazione era fatta in tempo in cui mettevo sotto gli occhi di quel sacerdote la sua poco buona fama presso il popolo. Il portamento esteriore del Sig. Frison è dignitoso e gentile. Ho osservato, durante la visita, che tanto il clero quanto i fedeli in tutta la Crimea trattavano volentieri con lui.
Mi limito a quest’ultima frase per ciò che riguarda la sua fama e stima in cui è tenuto dal popolo e dal clero. Sono però convinto che potrei avere testimonianze positive in proposito qualora mi fosse possibile di corrispondere col clero di quella regione.
Quanto all’osservanza delle leggi canoniche, a giudicarne dalla corrispondenza che ebbi con lui, pare che non lasci da desiderare, e ciò lo stimo vero, tanto più, che fra i sacerdoti egli era l’unico che fosse sui doveri del parroco avvero sulle leggi matrimoniali secondo il nuovo Diritto. Riguardo poi all’osservanza delle prescrizioni liturgiche non so proprio che dire. Posso accertare soltano [soltato] che ho trovato la sua chiesa molto pulita, e che egli dimostrava molto zelo par mantenere il fabbricato in buono stato, quantunque, forse non vi sia riuscito attesi i tempi critici.
Il Rev. Frison ha fatto gli studi inferiori nel Seminario di Saratow, la Teologia poi e il Diritto li ha studiati nel Collegio Germanico a Roma; ha conseguito il titolo di Dottore non so se in ambedue ovvero nella sola Teologia. Ho inteso che egli è abbastanza forte nelle scienze fisiche e che le ha professate nel detto Seminario di Saratow, dopo il suo ritorno da Roma. Quanto alle lingue egli possiede il tedesco e il russo; e conosce ance sufficientemente il polacco. L’italiano poi lo parla e lo scrive assai bene per uno straniero che ha poche occasioni per adoperare quella lingua.
Come già accennai, il Rev. Frison è stato dapprima professore di scienze fisiche nel Seminario di Saratow, ma credo per poco tempo. Ignoro poi se sia stato parroco altrove prima che fosse nominato alla parrocchia di Kertsch. Dalle lettere sue e dalle conversazioni avute con lui, me pare poter conchiudere che non gli manca l’abilità negli affari.
Non credo che vi possa essere alcun dubbio intorno al suo attaccamento alla S. Sede e alla sicurezza dei suoi sentimenti cattolici; e durante i pochi giorni che ho potuto conversare con lui non ho potuto osservare alcun che in contrario.
Sulla prudenza e idoneità di questo sacerdote al governo delle anime non posso dare una testimonianza positiva non avendo io avuto tempo sufficiente per esaminare a fondo le sue relazioni con fedeli nè [né] il modo en cui si esonera dai doveri del s. ministero. Riguardo però al suo zelo posso dire che cuando [quando] gli chiedevo qualche servizio, anche penoso, nel bene delle anime (come per es. visitare centri di cattolici molto distanti e ciò in tempo d’inverno) egli non vi si rifiutava mai, anzi andava alacremente.
Attese poi le condizioni dei luoghi e dei tempi, credo che abbia le doti richieste per l’ufficio che si vorrebbe attribuire. Ho osservato che da una parte tratta gentilmente colle autorità e d’altra parte non manca di ardire e di prudenza nel difendere gli interessi cattolici. Al mio arrivo in Kertsch egli stava sotto l’accusa di aver troncato l’inventario della sua chiesa e per ciò gli era interdetta l’uscita dalla città. Avendo io, nella visita che feci al governatore, espresso il desiderio di essere accompagnato dal Rev. Frison nel mio viaggio attraverso la Crimea, detto governatore diede lì per lì il suo consenso levando la proibizione di uscir fuori dalla città. Fece anzi l’elogio del clero cattolico per la sua onestà e energia di carattere. Espresse anche la sua meraviglia di vedermi, in qualità di Vescovo, venire da così lontani paesi, mentre, al di lui parere, nella stessa Russia non mancavano soggetti atti a questo ufficio.
Pochi mesi dopi il Rev. Frison fu condannato a sei mesi di carcere per aver fatto vendere degli abiti di un defunto sacerdote, conservati nella chiesa di Teodosia, e che il governo pretendeva essere beni della stessa chiesa e appartenere quindi allo Stato. Il carcere però non fu duro, essendo stato attribuito al Sig. Frison l’ufficio di scrivano, per cui godeva di una certa libertà.
Stimo dunque che, date le sue qualità, il sacerdote in questione non troverebbe serie difficoltà, attesi pero in tempi e le circostanze, gli incerti possono essere molti. Ecco, Eminenza Rev[erendissi]ma, di quanto ho creduto nel Signore, di poter informare codesta S. Congregazione riguardo alla persona e alle doti del Rev. Sig. Frison. Prima di porre termine a questa mia mi permetto di notare quanto segue:
E nota all’Eminenza V. Rev[erendissi]ma l’immensa estensione della Diocesi di Tiraspol, nella quale, se non sbaglio, il numero dei fedeli è di più di duecentomila. Ora mi domando se per il bene delle anime in genere e specialmente per poter meglio e più facilmente invigilare alla buona condotta del clero, tanto dispersi gli uni dagli altri, non sarebbe forse opportuno di fare del Kuban, della Crimea e del territorio di Odessa uno e possibilmente due Vicariati Apostolici, separati dalla Sede Vescovile di Saratow.
Mentre godo intanto da una parte di vedere con quanta premura la Santità di Nostro Signore si occupa a provvedere all’assistenza religiosa di quei fedeli cotanto provati nella loro fede eppure tanto simpatici per la loro semplicità di costumi e di sottomissione alle leggi di S. Chiesa, mi duole dall’altra parte di non poter contribuire maggiormente all’effettuazione dei pietosi disegni di Sua Santità.»
 
e) Mgr. Glaser, della diocesi di Tiraspol, trovandosi in Roma nello scorso mese di Luglio, scrisse queste note sul Rev. Frison:
 
«Non dubito che secondo tutti sarà considerado [considerato] degno il Rev. Sig. Al. Frison, come Amministratore Apostolico per tutta la diocesi (di Tiraspol). La sua caratteristica è data nel curriculum vitae aggiunto.»
 
CURRICULUM VITAE del Rev. Sig. Al. Frison.
 
«Il Rev. Sig. Alessandro Frison è nato nel 1876 (?) nella colonia tedesca Baden presso Odessa in Ucraina da una famiglia immigrata in Russia dall’Alsazia. Face i suoi studî nel Seminario Minore e Maggiore di Saratow, poi, come alunno del Collegio Germanico de Roma, dal 1897-1904 studiò filosofia e teologia assolvendo il corso dell’Università Gregoriana colla laurea nell’una e l’altra. Dopo essere stato per qualche tempo Vicario della Chiesa Cattedrale di Saratow e secretario [segretario] del Vescovo, Mgr. G. Kessler, nel 1905 fu nominato Professore di teologia nel seminario diocesano e di diverse materie nel Seminario Minore. Nel 1911-1915 fu nominato Rettore del Seminario, poi parroco di Kierci (Crimea), dove stava fino agli ultimi mesi, quando fu transfer ido come parroco a Simferopol (Crimea). Parla bene russo, tedesco, polacco, italiano abbastanza bene francese e sa bene il latino. E sacerdote pio, dotto, di spirito ecclesiastico, amministratore buono, degli affari diocesani pratico, prudente, zeloso, energico. Gli fa un po’difetto l’eloquenza, ed è un po’sanguigno. Era incarcerato un mezz’anno [un anno e mezzo] fa per aver regalato i vestiti di un sacerdote morto ai poveri, senza domandare permesso ai Sovieti [Sovietici], ma credo che non ci sarà difficoltà da questa parte. Quanto alla salute, si può informarsi dal Rev. Kappes della diocesi di Tiraspol, che sta tornandovi in questi giorni.»
 
Sugli addebiti mossi contro il Frison da Mons. Kessler, e cioè che: a) mentre era Rettore del Seminario, viveva in continua opposizione con l’Ordinario; b) sembrava deferisse troppo alla garrulità di certe donne; c) era amico di un certo sacerdote Sipiagin, russo convertido, nemico del Vescovo; d) e finalmente era troppo soggetto all’influsso altrui; furono interrogati el [il] Reverendo Maier e il P. Gehrmann per mezzo della Nunziatura di Berlino, e Mgr Glaser e il P. Wiercinski per mezzo della Nunziatura di Romania.
 
1. – Il Rev. Maier rispose:
 
«Relatione facta ad questiones mihi propositas, quod ad sacerdotem Alexander Frison attinet, in quantum scire possum coram Deo et conscientia mea, sequentia declaro: Sacerdos Alexander Frison tam a clero quam a laicis in Dioecesi aestimatur uti sacerdos probatus probitate morum. De nullo scandalo ex parte sacerdotis Frison unquam audivi, quamquam saepe eum professoribus alimnisque seminarii versatus sum.
Non solum sac. Frison, sed fere omnes clerici Dioecesis et alumni seminarii, qui cum sacerdote Sipiagin aliquod commercium habebant, propter eius urbanitatem et liberalitatem aestimant et amant eum. Sacerdos Sipiagin sibi vim faciebat, imo naturae repugnante, sed ex absoluta necessitate, ut maiora devintentur, non Ordinarium Mons. Kessler, sed professorem Antonium Flek tempore belli admonebat alumnos orare pro vitoria ex parte inimicae Austriae, Episcopus Kessler hoc sciebat et nihil contra faciebat, quamvis a rectore Frison Episcopus Kessler attentus factus fuit de periculo pro seminario ex parte Russico gubernio.
Ex exposito evidet causa oppositionis Rectoris Frison contra Ordinarium Mons. Kessler et etiam causa amotionis ab officio rectoris seminarii. De debili charactere sacerdotis Frison mihi nihil cognitum est, sed contraria.»
 
2. – Il P. Gehrmann, S.V.D.:
 
«Ut plene et perfecte sententiam meam de Rev. Alexandro Frison dicere possim, mihi permittatur facta cum omnibus circumstantiis et particularibus ita referre, uti ea se habere coram Deo et in consciencia mea iudico.»
 
Ad 1am et 3am questionem:
Sacerdos Sipiagin ex nobili familia clarissimi Ministri rerum internarum Imperii caesarei ortus, Insburgensi in urbe, ubi studiis theologicis vacabat, ad Ecclesiam Catholicam rediit, et a Mgr. Kessler, Episcopo Saratoviensi, in numerum sacerdotum dioecesis Tiraspolensis adscriptus munere Professoris in Seminario Saratoviensi functus est. Cum tunc temporis iam circa 40 annos natus et ante conversionem studiaque theologica (post mortem uxoris coepta) in alto semper vitae publicae loco positus esset (deputatus titulo Excellentiae decoratus in parlamento: Duma erat), aegre tulit, quod Episcopus in nominandis novis praelatis ipsum Gubernio non praesentaret , sed aliis posthaberet. Ita saltem iudicat Revmus Kessler. Ipsi Episcopo indoles Rev. Sipiagin perfecte russica semper aliena mansit.
Alexander Frison a Mons. Kessler studiorum causa Romam missus laurea accepta vicegerens Directoris Seminarii Saratoviensis nominatus est. Ipsam vero directionem, in qua consignada etiam Gubernium intervenisset, non accepit, quia ab accepta directione propter Gubernii competentiam difficulter removeri potuisset. Frison ergo absolute dependens erat ab Episcopo, quae dependentia multis degradatio esse videbatur, id quod necessario aliquam oppositionem sac. Frison contra Ordinarium procreavit, idque eo magis, quod sac. Frison amicita cum sac. Sipiagin iungebatur.
Etiam Inspector Seminarii, Praelatus Glaser, nunc parochus in oppido Kischinew in Rumenia, Episcopo adversabatur, quia Rev[erendissi]mus rebus etiam minimis directionis sese immiscebat. Quae oppositio augebatur et extendebatur primo ad Professores Seminarii, deinde ad parochos, a parochis tempore vacationem ad ipsos alumnos, ita ut duae partes essent, Episcopi altera, altera directionis. Hac re coactus Episcopus remedia adhibere illos tres dominos transposuit, Praelatum Glaser in oppidum Kischinew, sac. Alexandrum Frison et sac. Sipiagin in oppidum Kertsch in Crimea. Episcopo aliud quid favit, nempe quod apud Gubernium accusatus est. Rem ita audivi: Mons. Kessler ante bellum animum germanicum non occultaverat, nec durante bello hac in re satis cautus fuit. Ochrana quae dicitur, politia secreta caesarea, semper, et eo magis in bello, exacte et accurate operabatur. Accessit, quod Rev[erendissi]mi Kessler relations ad episcopos “orthodoxos” generatim non faustae erant. Anno 1915 bona omnium nationis germanicae incolarum confiscata sunt. Ter decies centena milia hominum, quorum familiae per 150 annos in Russia vixerant, terra et pane orbati sunt. Quicumque contra hoc edictum loqui audebat, ad iudicem vocabatur. Multos novi, qui hac de causa incarcerati sunt. Etiam Mons. Kessler colloquiis privatis oppositionem suam contra illud edictum manifestasse dicitur. Anno 1916 Petersburgii accusatus est, actio contra eum instituta est. Res male evenisset, nisi mense Februario 1917 revolutio intervenisset. Atqui Mons. Kessler putat se a sac. Sipiagin accusatum esse, idque bis coram me asseruit. Cum altera vice eum interrogarem, num certam rei scientiam haberet, cum tale facinus censuris ecclesiasticis plecteretur, mihi respondit: certus sum, sed probare non possum. Ipse sac. Sipiagin, quem in itinere russico Constantinopoli vidi, ne verbum quidem contra Rev[erendissi]mum protulit, sed tantum habitationem Ordinarii sui exquisivit. Ipse Mons. Kessler postea mihi dixit sacerdotem Sipiagin per epistolam excardinationem e dioecesi Tiraspolensi et – quantum recordor – veniam petiisse.
Sac. Sipiagin tempore revolutionis, uti antea commemoravi, in oppido Kertsch erat. Cum Bolschewici Crimeam invaderent, Sipiagin aufugint, quia Bolschewici ei mortem minabant. In ephemeribus fortiter enim eos oppugnaverat. Nunc temporis (ita audivi) munere Directoris scholae alicuius pro iuventute fungitur et motioni catholico-russicae interest.
 
Ad 2am quaestionem:
Cum multis sacerdotibus dioecesis Tiraspolensis locutus sum, qui parochum Frison translatione. De ulla vero cum mulieribus familiaritate nunquam sermo fuit, nec unquam quidquam minus decori de eius agendi modo audivi. Mons. Smets, Delegatus Apostolicus Persiae, eum, quamvis alius Crimeae decanus esset, in visitatione apostolica comitem adhibuit et magni aestimavit.
 
Ad 4am questionem:
Quoad indolem vir magnae benignitatis et moderationis est (ipsius parochiani in oppido Kertsch, inter quos maior pars, nempe duo milia nationis italicae sunt, eum multum amabant), ideoque impressio oriri potest, eum aliquo modo debilem esse et facile alterius influxui succumbere. Sed a sacerdotibus Tiraspolensibus et ab ipso Rev[erendissi]mo Kessler audivi eum tempore cooperationis cum sac. Sipiagin in oppido Kertsch non ad ilius sententiam defexisse, econtra se ab illo interne aliquomodo abalienasse, fortasse praesertim in modo cogitandi de rebus politicis. Ipse tamen Sipiagin Constantinopoli mihi confessus est, meliorem et magis doctum sacerdotem istius dioecesis quam parochum Frison se non nosse, qui temporibus illis difficillimis per diem usque ad dectem horas manibus laborasset (opus enim calceatoris exercuit), ne parochianis molestus esset.»
 
3. - Mgr. Glaser:
 
«Quando nel mese di luglio di quest’anno S. E. il Cardinale Sincero mi domandava chi potrebbe essere candidato per Amminstratore [Amministratore] Apostolico per la diocesi di Tiraspol, proposi come unico candidato il Rev. Alessandro Frison, ma dissi anche che Mgr. Kessler è contro di lui. Benchè [Benché] non sia detto di chi sono gli argomenti contro la sua nomina sui quali la S. Congregazione mi onora dell’incarico di dire il mio guidizio [giudizio], non dubito che provengono da Mgr. Kessler e mi sia permesso di scrivere il mio parere in questa supposizione. Per me questi argomenti non sono che una terribile ingiustizia, il frutto di un odio di una persona ammalata, anormale.»
 
Ad 1um
“Quando il Rev. Al. Frison era rettore del Seminario, viveva in continua opposizione con l’Ordinario, Mons. Kessler.
a) Era in continua opposizione come tutto il clero e tutto il capitolo, tutti i professori del Seminario con pochissime eccezioni. Basta dire che di nove persone del capitolo duo non erano in opposizione, e così via. In opposizione era il Prel. Giuseppe Kruchinsky ed anch’io.
b) L’opposizione proveniva non dai sacerdoti, ma da Mgr. Kessler, il quale trattava e Kruschinsky e Frison peggio di – sit venia verbo – servi, mentre Frison (e Kruschinsky) con ammirabile umiltà e pazienza soffriva tutto e non faceva niente contro il Vescovo, così che i sacerdoti dicevano: è vero sacerdote chi può soffrire tanto con tanta pazienza.
c) Mgr. Kessler era un carattere impossibile per [il] Vesovo e perciò i migliori sacerdoti si trovavano in opposizione.
 
Ad 2um
 “che sembrava deferisse troppo alla garrulità di certe donne, le quali per la sua venusta forma erano prese di amore sensibile verso di lui; che ciò cominciò a dar scandalo agli alunni, e che quindi l’Ordinario lo rimosse dall’ufficio di Rettore del Seminario e lo nominò parroco di Kertsch”.
a) Non senza lagrime poteva leggere questo passo. Ogni parola è una [un] indame calunnia. Il Re. Al. Frison conversava con pochissime donne vecchie e di bassa condizione, serve. Anzi come professore e Rettore spessissimo andava le domeniche in una filiale per dire la messa, dove erano esclusivamente uomini di bassa condizione, i quali trattava bene, ma senza lasciarsi andare.
b) Sono stato insieme col Rev. Frison come Vice-Rettore dal 1907-1915 nel Seminario, sono stato intimo amico, sapeva la sua vita privata fino ai suoi pensieri e però la prima volta sento che abbia dato scandalo agli alunni, o che per queste ragioni sia stato rimosso dal Seminario. Non ho sentito mai né da un alunno né da un laico il menomo sospetto su questo punto e sono pronto a giurare che la vita di lui era immacolata, la conversazione senza ogni sospetto e assolutamente degna di sacerdote e di Rettore, e che le ragioni della sua dimissione era l’odio implacabile di Mons. Kessler, che era troppo pronto a informarsi del suo capitolo dai suoi servi e dalle anus garrulae.
c) La dimissione del Rev. Al. Frison era per tutti gli alunni e tutto il clero come una morte di un padre, e l’hanno dimostrato in publico [pubblico] e privatamente. Non dubito menomamente che tutto il clero, sentendo tale giudizio, protesterebbe nel modo più solenne contro tali calunnie e chiamerebbe l’autore di queste il più grande calunniatore della diocesi. La vita privata e pubblica del Rev. Al. Frison era ripeto, immacolata, esemplare, piena di spirito di Dio, un modello per gli alunni ed i fedeli. E perciò era stimato ed amato da tutti. Nella sua conversazione coi laici era sempre di gravità sacerdotale, e lontano da ogni connivenza per lo spirito mondano. E perciò questo giudizio è una tanta ingiustizia, che non posso spiegare altrimenti, che con una mentalità morbosa, per non dire criminosa.
 
Ad 3um
“era amico di un certo Sac. Sipiagin, russo convertito, e fu implicato in un riciroso che questi fece al Governo Imperiale contro l’Ordinario per certe sue disposizioni”.
a) Mgr. Kessler aveva nominato questo sacerdote Professore del Seminario e nei primi giorni gli parlò di tutti gli scandali che avea [aveva] la diocesi di Tiraspol. Il Rev. Sipiagin poi diventò familiare cogli altri Professori, specialmente col Rev. Al. Frison. Per questo Monsignor Kessler concepì un odio terribile contro di lui e per la sua maniera d’agire lo spinse alla disperazione. Il Rev. Frisone ed io con tutto il nostro influsso sopra di lui ci studiavamo di ritenerlo da passi falsi, ai quali era secondo il suo temperamento russo inclinato, di sollevarlo e dirigerlo in buona direzione. Ecco tutto il crimine di Frison. – Malgrado tutto il Rev. Sipiagin aveva un odio terrible contro Mons. Kessler, ma il Rev. Frison sempre lo rimproverava e lo dirigeva continuamente secondo i veri principî sacerdotali. Più tardi venne a Constantinopoli, dove lavorava benissimo per la conversione dei Russi ed adesso è a Tughien in Belgio e fu nominato dal Santo Padre Cameriere Segreto di Sua Santità. Su questo punto terribile posso dire una cosa: il Rev. Sipiagin su un altro trattamento del Vescovo sarebbe diventato un santo, ma senza il Reverendo Frison per trattamento di Mons. Kessler sarebbe diventato apostata. Sul Rev. Sipiagin si potrebbero avere informazioni da Mons. De Ropp e Monsignor O’Rourke, Vescovo di Danzica.
b) Se il Rev. Sipiagin sia l’autore del ricorso al Governo imperiale o no, non so e lascio la cosa sulla responsabilità dell’autore di quest’asserzione; ma protesto con tuta la mia energia contro l’asserzione che vi sia implicato il Rev. Frison. Questo è di nuovo una terribile calunnia. Il Rev. Frison ha saputo di un tal ricorso da me e ne era molto meravigliato. E lui ed io eravamo moltissimo contristati di un tale fatto detestabile e abbiamo avuto un desiderio, che non vi sia implicato il Rev. Sipiagin. Io ho una volta dichiarato a Mons. Kessler che sono pronto a giurare che il Rev. Frison né sapeva di questo fatto, né l’approvava, ma al contrario, lo detestava, e nondimeno lo propone come un fatto. Per questo non ho parole.
 
Ad 4um
“è di carattere debole, e troppo soggetto all’influsso altrui”. Questa è la spiegazione di Mons. Kessler. Siccome non vi sono argomenti per l’opposizione, e non si può dimostrare mala volontà, si fa di lui un carattere debole, soggetto all’influsso altrui. Di fatto il Rev. Frison è forse troppo severo e talvolta troppo sulla sua opinione. In ogni caso di debolezza in questo senso non c’è ombra.
Prego perdono che ho detto tante parole non parlamentari, ma si tratta non della persona del Reverendo Frison, ma della salute di migliaia di anime nel senso seguente: Mons. Kessler, Vescovo di Tiraspol, per venti anni, no ha che rovinato tutto, ha tratto il clero, ha messo tutti in disperazione. La sua amministrazione era la rovina della diocesi, era semplicemente una tragedia senza uguale. Il clero ha sofferto, ma ha sempre sperato che Roma saprà tutto e farà quello che occorrerà. Esso si è tenuto bene nel tempo del bolscevismo. Intanto Mons. Kessler dall’estero lo maltrattava come prima. Aspetta che Mons. Kessler si ritiri, e questo sarà un giorno di gioia come non era nella diocesi da venti anni. Lo dico apertamente: un anno ancora di amministrazione di Mons. Kessler avrebbe messo in disperazione il clero ed avrebbe finito con una catastrofe. Dall’altra parte l’unico candidato per Amministratore Apostolico con carattere vescovile è il Reverendo Sig. Frison. Tutto il clero ed il popolo lo stima ed egli ha quasi tutte le qualità di un tale amministratore, come ho scritto prima. Negli ultimi giorni ho ricevuto lettere, nelle quali si dice che la voce comune nomina il Rev. Frison come Vescovo nuovo. Gli unici difetti sono: la mancanza di una speciale eloquenza, il carattere sanguigno e la condanna all’arresto dai Bolscevichi. Come ho scritto prima, credo che in queste condizioni [non] si può non fare attenzione a questi difetti. Ma debbo dire ancora una parola. Certamente Mons. Kessler farà tutto per evitare la nomina di Frison. E qui si tratta di questo dilemma: o si crede a Mons. Kessler e bisognerà condannare tutto il clero, insieme con Frison, Kruschinsky, con pochissime eccezioni: e questo sarebbe la morte della diocesi. O si crede alla parte apposta, ed allora il candidato è il Reverendo Frison e la diocesi comincerà una nuova vita in questi tempi temibilissimi. Quanto a Mons. Kessler, si potrebbero avere informazioni competenti da S. E. Mons. Pacelli, Nunzio Apostolico di Berlino, da S. E. Mons. Derthmer, Delegato di Berlino ed altri. Diedi sulla domanda di S. E. Mons. Pacelli la mia opinione su Mons. Kessler a S. E. Mons. Pizzardo. Finisco dicendo che mi pare che non abbia detto nessuna parola che non possa confermare col giuiramente e che, benché il Sig. Frison sia il mio collega ed amico, io abbia avuto davanti agli occhi unicamente la gloria di Dio e la salute delle anime.»
 
Mons. Glaser accompagnava le predette informazioni con questa lettera indirizzata al Segretario della Nunziatura di Romania:
 
«Reverendissimo Monsignore,
Era assente tutta una settimana dopo il mio ritorno, il 21 corr., trovai l’importantissima lettera. Mi misi subito al lavoro, ma sempre la risposta mia è ritardata. Mi dispiace molto, come credo, a tutti i questi secondo la mia coscienza. Mi permetto di pregare Vostra Signoria di volver scusare il mio stile e di voler correggerlo dovo [e] occorre. Sono privato per anche di un dizionario italiano e perciò di ogni possibilità di controllo. Ho scritto con tutta la sincerità e fermezza possibile, specialmente contro le obiezioni contro il Reverendo Frison, supponendo che dalla soluzione della questione dipende la salute delle anime. Spero che la S. Congregazione mi perdonerà le parole aspre, ma sono convintissimo che quelle obbiezioni non soltanto sono senza fondamento, ma veramente delle calunnie inventate da un cervello ammalato. Se la S. Congregazione giudicherà necessario di sapere le circostanze nelle quali si trovava la diocesi di Tiraspol sotto l’amministrazione infelice di Mons. Kessler e nelle quali Mons. Kessler diffamava, calunniava – forse incosciente – di una maniera indescrivibile i migliori sacerdoti, sono pronto a prestare il materiale necessario ed a dimostrare che è un uomo anormale, ammalato, che non può più governare la diocesi, e che il suo giudizio non può anche essere preso in considerazione quanto ai candidati per l’Amministrazione. Se inoltre la Sacra Congregazione giudicherà necessario, sarebbe meglio di differire la nomina del Rev. Frison per qualche tempo, che nominare un altro. Ma dall’altra parte periculum est in mora, e si dovrebbe nominare l’Amministratore quanto prima. Io vedo la salvezza della diocesi nell’allontanamento totale di Mons. Kessler e nella nomina in un tempo brevissimo del Rev. Frison. Parlo come sacerdote che guardava per quasi vent’anni con cuore straziato come si rovinava tutto.»
 
4. – Il P. Wiercinski, S. I.:
 
«Rispondo alla sua stimattissima [stimatissima] lettera del 22c. Quanto agli addebiti fatti contro il Rev. Frison, lo conosco dall’anno 1904 e sono stato vicino a lui fino all’anno 1911. In questo tempo non ho mai osservati i difetti notati nella lettera della S. C. Concistoriale. Mons. Kessler Vescovo Ordinario del Rev. Frison si dolse davanti a me, nel 1922 a Berlino, dell’opposizione del Rev. Frison durante gli ultimi anni del suo rettorato, mentre che ho udito dal Canonico di quella Diocesi di Tiraspol, Valentino Hartmann, ora a Kishinew, che nei primi anni del Rettorato del P. Frison, Monsignor Kessler viveva molto bene con lui. Non poteri dire che il Rev. Frison sia di carattere debole perché a Kertsch mostrava una forza eroica contro i Bolscevici [Bolscevichi], ed andò volentieri in prigione.»
 
5. – Il Segretario della Nunziatura di Romania inviava anche le seguenti notizie del Rev. Leibham, parroco di Crassna nella Bessarabia:
 
«Mons. Alessandro Frison era a principio in ottime relazioni col Rev[erendissi]mo Signor Vescovo, Mons. Kessler, e lo difese pubblicamente dinanzi a preti e laici, quando una volta era stato insultato, in maniera infame, in un articolo di giornale. Il Vescovo Kessler, al contrario ha avuto un’attitudine molto aspra contro il P. Frison. Di un’inclinazione del P. Frison verso donne non so categoricamente nulla, non ho sentito simili cose nè [né] da sacerdoti nè [né] da chierici. Il P. Frison era realmente un grande amico del Padre Sipiagin (convertito) appunto per conservare nella fede cattolica il Sipiagin ch’era stato prima ortodosso e che il Vescovo Kessler stesso aveva ordinato sacerdote e perciò ha trattato molto amichevolmente e cautamente col Sipiagin. Il Padre Frison ama di [di] essere allegro e lieto, ma in cose di Religione e della Chiesa è molto serio, il che si poteva veder già nel Collegio Germanico a Roma. Dico e giuro queste parole dinnanzi a Dio e alla mia coscienza.»

Auswahl
Dokument Nr. 25

2. Die Neuordnung der kirchlich-jurisdiktionellen Verhältnisse bei den Katholiken in Sowjetrussland/der Sowjetunion 1917–1926

Segreteria di Stato, Sezione per i Rapporti con gli Stati, Archivio Storico (S.RR.SS.),
Congregazione degli Affari Ecclesiastici Straordinari (AA.EE.SS.),
Russia (1926),
Scat. 659 P.O.,
Fasc. 46,
Fol. 47r-48r

Datum: 29. April 1926
Verfasser: Antonio di Okolo-Kulak
Empfänger: Kardinal Luigi Sincero
Inhalt: Nach der Reise d’Herbignys in die Sowjetunion im Frühjahr 1926 verhaften die Behörden des Innenministeriums (GPU) in Moskau Priester.
Varsavia, il 29 Aprile 1926.
via Mazowjecka 11/31.
 
 
Eminenza Reverendissima!
 
Ci sono giunte recentemente dalla Russia le notizie che fanno chiara tutta la perfidia dei bolscevichi. Ci si scrive quanto segue:
“Adesso in seguito dell’arrivo del P. d’Herbigny il G.P.U./l’Amministrazione Politica di Stato”, già “Ceka” /spia attentivamente [attentamente] i preti. Nel sabato 3/IV ha fatto una perquisizione dal Don Lupinowicz /parroco e decano di Mosca/ e l’arresto. Dopo averlo qualche ore [ora] ritenuto ed esaminato il G.P.U. lo lascio liberò, esigendo però, che seguì l’obbligazione di non partire da Mosca. Lo esaminavamo sopra la rilazione [relazione] col clero cattolico all’estero e sopra il modo di communicare [comunicare] con esso e specialmente col P. d’Herbigny. Nello stesso giorno si e [è] venuto per arrestare il Don Cakul / un altro parroco in [a] Mosca/, ma avendolo trovato nel letto febbricitante, lasciaronlo [lo lasciarono] in casa limitandosi ad una perquisizione rigorosa, in seguito della [alla] quale gli hanno preso tutta la corrispondenza. Anche il decano di Charkow fu fatto comparire nel G.P.U. Nella casa di lui [nella sua casa] si fece una perquisizione e se lo obbligo [lo obbligarono] a non lasciare la città. Siccome egli amministrava parecchie parrocchie, quelle rimangono attualmenie [attualmente] privi [prive] del pastore. I bolscevichi fanno i preti pagare [fanno pagare i preti] per [i] loro alloggi degli affitti enormi: per due piccole stanze si paga rubli 100 al mese [si paga 100 rubli al mese per due piccole stanze] /R.100 ca dol.20/.”
Avendo l’onore di comunicare tutto ciò alla Vostra Eminenza, ne bacio umilmente la mano.
 
Mons. Antonio de Okolo-Kulak
 
 
Al Eminentissimo e Reverendissimo Signore
Cardinale Luigi Sincero
Roma

Auswahl
Dokument Nr. 26

2. Die Neuordnung der kirchlich-jurisdiktionellen Verhältnisse bei den Katholiken in Sowjetrussland/der Sowjetunion 1917–1926

Segreteria di Stato, Sezione per i Rapporti con gli Stati, Archivio Storico (S.RR.SS.),
Congregazione degli Affari Ecclesiastici Straordinari (AA.EE.SS.),
Russia (1926),
Scat. 659 P.O.,
Fasc. 46,
Fol. 58r-61r

Datum: 25. Mai 1926
Verfasser: Michel d’Herbigny, Pontificium Institutum Orientale Romae
Inhalt: Aufstellung der Apostolischen Administratoren in der Sowjetunion, von denen d’Herbigny einige persönlich traf. Verlauf der Reise d’Herbignys im April 1926 nach Moskau, geheime Bischofskonsekration von Neveu, Frison und Sloskans.
PONTIFICIUM INSTITUTUM ORIENTALE ROMAE (Piazza Scossacavalli)
 
 
ORDINAZIONE PROV[V]ISORIA DELLE DIOCESI DI RUSSIA
 
Segretamente vennero consecrati [consacrati]: P. NEVEU (21 aprile), RR. Alessandro FRISON e Boleslao SlOSKAN [Sloskans]
 
 
AMMINISTRATORI APOSTOLICI: (revocabiles ad nutum)
 
nella diocesi di Tiraspol:
 
per la parte di Ukraina [Ucraina] con la Crimea: il vicario generale Kruszinsky, con successore già designato Al. Frison;
per la parte della Russia Grande (Volga): Baumtrog;
per la Ciscaucasia e Caucasia: Roth;
(lasciando la Georgia al Rev. Vardize)
Si dice che un Vescovo Armeno cattolico abbia potuto entrare in Attwin.
 
 
nella diocesi di Mohilovia:
 
provisoriamente [provvisoriamente] (fino al 15 Agosto), in tutta la diocesi, Ant. Malecki, con successore già designato Sloskan:
dopo il 15 Agosto:
Mosca: Rev.mo Mons. Neveu;
Leningrado: Ant. Malecki, con succesore Sloskan;
Mohilovia:     “     x                  “                      “                  pro[v]visoriamente;
Si propone per Kazan-Samara: Michele Jodokas, attualmente decano in [a] Ufa e Simbirsk;
per la parte ukraina [Ucraina] delle diocesi dei Mohilovia: Vincenzo Ilgin, decano di Kharkov, capitale dell’Ukraina [Ucraina].
 
 
nella diocesi di Zitomir
Rev. Skalski residente in [a] Kiev, finora vicario generale.
 
 
nella diocesi di Kameniec:
Rev. Swiderski.
Nella diocesi di Minsk: non si è trovata la possibilità di decidere. Si propone di lasciare il vicario generale (Woicechovski?), ad tempus.
 
(I nomi sottolineati non sono quelli degli Amministratori che sono stati incontrati personalmente)
 
 
 
SOMMARIO DEL VIAGGIO IN [A] MOSCA:
 
 
Il visto sovietico venne apposto soltanto il 27 marzo 1926, la sera. L’indomani, domenica delle Palme partenza di [per] Parigi.
Il 29 marzo, lunedì santo, la consecrazione [consacrazione] fatta da Mrg Pacelli.
Il 1 di Aprile, giovedì santo, la mattina, arrivato a Mosca, celebra la funzione. Fa tutte le funzione [funzioni] della settimana Santa e di Pasqua, con le prediche, confessioni, visite agli infermi nelle loro case o negli ospedali sovietisti dandovi anche secretamente [segretamente] i Sacramenti.
Nella notte del 2 (Venerdì santo) al 3, alle 2, i due parocchi [parrochi] cattolici di Mosca sono arrestati; si cercano documenti di Roma, non si trovano e vengono rilasciati la sera del Sabato Santo.
Le autorità sovietiche rifiutono [rifiutano] assolutamente di vedere il viaggiatore, benchè [benché] l’ambasciatore di Francia torni più di 10 volte sull’argomento, e non permettono di lasciare Mosca.
Gli ambasciatori di [della] Germania e d’[dell’] Italia, visitati anche il 3 ed il 5 aprile s’interessano al viaggio. Si fanno molte confessioni e ritorni nelle diverse lingue.
Il venerdì 16 aprile, Litvinov, assessore di Cicerin, dice all’ambasciatore di Francia che il Padre potrà visitare il Sinodo di Mosca, cosa che era stata rifiutata finora. Lo stesso giorno, il P. arriva all’apertura della seduta del “Plenum” di quel Sinodo, la prima dopo il concilio di ottobre. I 35 metropoliti e vescovi presenti si alzano ed invitano a restare come “osservatore”.
Il lunedì 19 aprile, visita all’Ac[c]ademia di teologia ortodossa e piccola conferenza agli uditori.
Il mercoledì 21 aprile, consecrazione [consacrazione] di P. Neveu, nella festa di S. Giuseppe; nel pomeriggio, visita al direttore dei culti, Smidovic; Permesso di andare a Kharkov, capitale dell’Ukraina [Ucraina].
Il giovedì 22 aprile, partenza verso Kharkov
Il venerdì 23 aprile, il ministero di Karkov permette di viaggiare nell’ [in] Ukraina [Ucraina]. Il decano di Kharkov, Vincenzo Ilgin, come amministratore apostolico, soltanto dopo il 15 agosto.
Il sabato 24 aprile, arrivo a Makievka (N.E. del mare di Azov).
Il lunedì 26 aprile; partenza per visitare il vicario generale di Mons. Kessler:
Il mercoledì 28 aprile, all’una nella notte, arrivo presso il vic. gen. [vicario generale] a Carlsruhe; l’ordine per tutta la diocesi di Tiraspol viene sistemato. Lo stesso giorno, nel pomeriggio partenza verso Odessa; pericolo di essere arrestato, durante le 6 ore;
Il giovedì 29, arrivo in [a] Odessa, la mattina: predica, confessioni ecc.
Il venerdì 30, partenza verso Kiev, la sera.
Il sabato 1 maggio, arrivo in [a] Kiev, verso le 10 della mattina. Si compone l’ordine delle diocesi di Zitomir e Kameniez Podolsk.
La domenica 2 (festa di Pasqua degli Orientali), prediche, confessioni ecc; nel pomeriggio, partenza verso Mohilovia.
Il lunedì 3, alle 10, arrivo a Mohilovia presso il sacerdote Pieloholovy; alle 2, partenza verso Leningrado.
Il martedì 4, nel pomeriggio, arrivo a Leningrado.
Nei giorni seguenti:
Si ordina la divisione delle amministrazioni apostoliche nella diocesi di Mohilovia, - prediche, confessioni. Solennità del primo venerdì del mese.
Il venerdì 7, la era, partenza verso Mosca.
Il sabato 8, ritorno a Mosca.
Nei giorni seguenti:
Ancora confessioni con diversi ritorni, moribondi, matrimoni. Pranzi nelle ambasciate di Germania (mart. 11), di Francia (con il cancelliere Wirth) (merc.12), d’Italia.
Il lunedì 10 maggio: consacrazione dei RR. Frison e Sloskan. Relazione orale al Secretario [Segretario] di Smidovic, Orleansky.
Il martedì 11, dopo una riunione dei Commissari del Popolo, tenutasi la mattina alle dieci, udienza presso lo Smidovic, il quale a nome degli altri Commissari, dichiara oralmente:
1) I locali appartenenti alle 4 chiese francesi saranno attribuiti all’uso perpetuo dei cattolici che vogliono frequentare quelle chiese sotto influenza francese;
2) Il visto sarà rilasciato a sacerdoti francesi, perché ne siamo due in ciascuna delle 4 chiese;
3) Lo Smidovic chiede, se tutti i sacerdoti polacchi non potrebbero essere sostituiti da sacerdoti francesi. – Esposto le ragione della negativa, è facile di suggerire che, tornando a Roma, il Padre proponga di destinare un sacerdote francese come vescovo a Mosca, e torni presto per installarlo. Smidovic risponde che i Commissari del Popolo vi acconsentono, senza entrare nella questione delle persone, le quali saranno nelle stesse condizioni civili, anche dopo la loro promozione all’episcopato; dichiara che la scelta di un vescovo francese, e non polacco, se Roma l’accetta, sarebbe la soluzione gradita da tutti, - perché i Sovieti [sovietici] non vogliono la persecuzione…
4) Allora, si conceda anche il permesso di preparare sacerdoti in una facoltà o Accademia di teologia. – Smidovic risponde che, secondo la relazione fatta la vigilia al suo Segretario, i Commissari del Popolo non fanno difficoltà all’apertura di una tale facoltà, ed alla venuta di 5 sacerdoti professori, purché l’influenza predominante vi sia di Francesi, escludendo professori polacchi.
Il giovedì 13, Ascensione;
Il venerdì 14, nella notte verso il 15, partenza verso Riga.
Parigi: dal 19 sera al 21; Roma, il 23 maggio 1926.
 
25 Maggio 1926
Michele d’Herbigny

Auswahl
Dokument Nr. 27

2. Die Neuordnung der kirchlich-jurisdiktionellen Verhältnisse bei den Katholiken in Sowjetrussland/der Sowjetunion 1917–1926

Politisches Archiv des Auswärtigen Amts (PA AA),
R 61668

Datum: 23. März 1927
Verfasser: von Bergen, Botschafter, Deutsche Botschaft beim Heiligen Stuhl
Empfänger: Auswärtiges Amt
Inhalt: Liste über die Zusammensetzung der neu installierten päpstlichen Kommission für Russische Angelegenheiten
Deutsche Botschaft beim Heiligen Stuhl
Päpstliche Kommission für russische Angelegenheiten
 
An das Auswärtige Amt, Berlin
 
Rom, den 23. März 1927.
 
Der Papst hat dem Kardinal Sincero, der kürzlich an Stelle des Kardinals Facci zum Sekretär der Kongregation für die orientalische Kirche ernannt wurde, nunmehr auch den Vorsitz in der Kommission für russische Angelegenheiten übertragen. Zum Berichterstatter der Kommission wurde der Präsident des Päpstlichen Orientalischen Instituts, Monsignor d’Herbigny, Titularerzbischof von Illio, ernannt. Im übrigen hat die Kommission gemäß amtlicher Bekanntmachung in der Märznummer der „Acta apostolicae sedis“ nunmehr folgende neue Zusammensetzung erfahren:
 
Ordentliche Mitglieder:
1. Der griechische Bischof Papadopulos, in seiner Eigenschaft als „Assessor“ der Kongregation für die orientalische Kirche,
2. Monsignor Borgongini, Sekretär der Kongregation für die außerordentlichen kirchlichen Angelegenheiten,
3. Der Unterstaatssekretär Msgr. Pissardo.
Sekretär: Msgr. Margotti, Minutant der Kongregation für die Orientalische Kirche.
 
Konsultaren:
1. Pater Gervais Quenard (Franzose), Generalsuperior der Assumptionisten, die unter Leo XIII mit der Aufgabe der Wiedervereinigung der Orientalischen Kirchen betraut wurden,
2. Pater Karalewski (Italiener orientalischen Ursprungs), Konsultor der Kongregation für die Orientalische Kirche und Verwaltungsassistent der Vatikanischen Bibliothek,
3. Sergio Verighine (russischer Priester).
 
gez. v. Bergen
 

Auswahl
Dokument Nr. 28

2. Die Neuordnung der kirchlich-jurisdiktionellen Verhältnisse bei den Katholiken in Sowjetrussland/der Sowjetunion 1917-1926

Archiwum Akt Nowych (AAN) Warszawa [Archiv der Neuen Akten Warschau],
Zespół [Bestand]: Ministerstwo Spraw Zagranicznych (MSZ) [Ministerium für Auswärtige Angelegenheiten],
Sygnatura [Signatur]: 2860,
Karta [Seite]: 3

Datum: 14. April 1930
Verfasser: Polnischer Botschafter beim Heiligen Stuhl, Skrzyński
Empfänger: Polnischer Außenminister
Inhalt: Information der Polnischen Botschaft beim Heiligen Stuhl an den Außenminister in Warschau über „Die Verselbständigung der päpstlichen Kommission ‚Pro Russia‘“.
Ambasada Polska przy Stolicy Apostolskiej
dnia 14 kwietna 1930 roku
Eingangsstempel: 24.IV.30
 
Do Pana Ministra Spraw Zagranicznych
 
Na mocy Motu Proprio Ojca Sw., które zostało datowane dnia 6-go b.m. Komisja Pontyfikalna „Pro Russia” została wyjęta z pod kompetencji Kongregacji dla Spraw Kościoła Wschodniego i tą drogą stała się instytucją samodzielną, bezpośrednio podległą Papieżowi. Przewodniczącym Komisji został biskupa [biskup] d’Herbigny. Sekretarzem Komisji Papież mianował Mgra Filippo Giobbe, dotychczasowego zastępcę Assessora Kongregacji. Podsekretarzem został Mgr. Leonardo Cerone. Prócz tego pracownikiem Komisji (minutante) będzie ks. Mikołaj Bratko, rosjanin, nawrócony na katolicyzm, wychowanek Papieskiego Instytutu Wschodniego.
Zarówno Sekretarz Komisji, jak i jego zastępca sa jezuitami, wiadomo, że również i Przewodniczący, biskup d’Herbigny pochodzi z tego samego Zgromadzenia. Siedzibą Komisji będą apartamenty położone bardzo blisko pokojów Papieża. W związku z przeniesieniem siedziby do Watykanu kolportowana jest tu pogłsoka, iż jednym z motywów tego były niedostateczne warunki bezpieczeństwa tajnych dokumentów w dotychczasowej siedzibie przy Kongregacji Kościoła Wschodniego, pałacu na placu Scossacavalli.
 
gez. Wł. Skrzyński
Ambasador
 

Auswahl
Dokument Nr. 29

3. Die Administration der evangelischen Kirche

Evangelisches Zentralarchiv (EZA),
5/1127

Datum: 7. April 1925
Verfasser: Johannes Schleuning
Empfänger: Deutscher Evangelischer Kirchenausschuss
Inhalt: Pastor  Johannes Schleuning, Berlin, bittet den Deutschen Evangelischen Kirchenausschuss im April 1925 um finanzielle Unterstützung für die Reise eines gerade ausgebildeten und für den Dienst in Sowjetrussland vorgesehenen Geistlichen nach St. Petersburg.
Pastor Johannes Schleuning
Vorsitzender des Zentral-Komitees der Deutschen aus Russland
Hauptschriftleiter der Zeitschrift „Deutsches Leben in Russland“
 
Evangelisches Pfarramt
Neuenhagen b/Berlin, d. 7. April 1925
 
Nach einer Reihe von Jahren geht in diesen Tagen wieder der erste unserer evangelischen Theologen nach Russland zurück. Es ist Otto Wentzel aus Aserbeidjan (Ex-Transkaukasien), der vor kurzem seine theologischen Studien an der Theologischen Fakultät zu Leipzig beendet hat. Nun ist er bereits im Besitz des Visums der Sowjetvertretungen für die Rückreise nach Russland. Der Gustav Adolf Verein in Leipzig kommt in dankenswerter Weise für das Reisegeld auf. Nun fehlen noch 400 M. für die notwendigen Kleider und Wäsche, die unbedingt noch in Deutschland angeschafft werden müssen.
Ich wende mich nun, auch im Namen des Zentral-Komitees der Deutschen aus Russland, an den Deutschen Evangelischen Kirchenausschuss mit der sehr ergebenen Bitte, Herrn Wentzel diese 400. M. zur Verfügung zu stellen, damit er die Reise sofort – Sonnabend, d. II. d. M. [der zweite diesen Monats], ist als Tag der vorgesehen – antreten kann.
Herr W. reist direkt nach Petersburg, wo er sich Herrn Bischof Malmgren zur Verfügung stellen wird.
Gross wird die Freude unseres Bischofs sein über eine neue frische Kraft im Dienste unserer deutschen evangelischen Kirche in Russland, in der der Theologenmangel geradezu schreiend geworden ist. – Der Deutsche Evangelische Kirchenausschuss erweist unserer Kirche dadurch, dass er Herrn W. die sofortige Reise ermöglicht, einen grossen Dienst, durch den er sich gewiss auch Herrn Bischof Malmgren zu aufrichtigem Dank verpflichten wird, um so mehr als vielleicht auch durch das baldige Eintreffen unseres jungen Theologen in Petersburg die so dringend gewordene Seminarfrage einer raschen Lösung entgegengeführt werden kann.
In der zuversichtlichen Hoffnung, dass der Deutsche Evangelische Kirchenausschuss unserer Bitte entsprechen wird, bin ich in vorzüglichster Hochachtung ganz ergebenst
 
gez. Schleuning, Pfarrer
 
An den Deutschen Evangelischen Kirchenausschuss,
Berlin, Jebenstr. 4

Auswahl
Dokument Nr. 30

3. Die Administration der evangelischen Kirche

Evangelisches Zentralarchiv (EZA),
5/1128

Datum: 3. September 1925
Verfasser: Russisches Unterstützungswerk der Nationalen Lutherischen Kirche
Empfänger: wohl Evangelischer Kirchenauschuss
Inhalt: Das Russische Unterstützungswerk der Nationalen Lutherischen Kirche berichtet im September 1925 über die verzweifelte Lage der evangelischen Kirche in Sowjetrussland und über die Notwendigkeit, eine Schule zur Ausbildung von Pastoren einzurichten.
Uebersetzung
Russian Relief
Russisches Unterstützungswerk aus
News Bulletin of the Publicity Bureau of the National Lutheran Church, 3. September 1925, News Bulletin Special.
 
Der Zustand der leidenden lutherischen Kirche von Sowjet Russland hat das lutherische Herz der Welt bewegt. Die Erhaltung der hartbedrängten Kräfte der Kirche der Reformation in jenem grossen Lande erfordert unter den gegenwärtigen Bedingungen weiseste Führung mit Gottes Segen. Man wird sich erinnern, dass unser Executiv Comittee auf dem Göteburger Treffen Zusammenfassung der Unterstützungsbemühungen der lutherischen Kräfte der Welt anempfahl, um den Glaubensbrüdern in Russland zu helfen. Berichte über Fortschritte, welche in den verschiedenen Ländern in diesem Werke christlicher Liebe gemacht worden sind, werden auf dem November Treffen entgegengenommen und Massnahmen für weitere wirksame Hilfe erwogen werden. Die Anteilnahme der Kirche wird ernstlich für das Executiv Committee in seinen Entschliessungen gefordert.
Dem russischen Volke war es bestimmt, den grossen Krieg, eine Folge von politischen Revolutionen mit Bürgerkrieg, Hungersnot und einen Umsturz der sozialen und wirtschaftlichen Ordnung zu durchleben. Die folgende augenblickliche Verwirrung, Machtlosigkeit und Not ist zu gross, als dass sie eine Feder beschreiben könnte. In dieser Zeit von Sturm und Not wurde plötzlich die Trennung von Staat und Kirche angeordnet. Die alte Organisation der Kirche und ihre Hilfsmittel waren mit einem Schlage zerstört. Dann kam die politische Partei, welche für eine systematische antireligiöse Propaganda eintrat, an die Regierung. Wann hat in den vergangenen Jahrhunderten eine Sekte der Lutherischen Kirche grössere Prüfungen erleiden müssen? Aber das Blut der Märtyrer ist die Saat der Kirche.
Und doch finden sich schon jetzt Anzeichen für das Herausdämmern eines neuen Tages. Eine allgemeine lutherische Synode ist im Juni 1924 abgehalten worden, als die Kirche reorganisiert war. Die Sowjet-Regierung hat die Erlaubnis zur Errichtung einer Lutherischen Heranbildungsschule in Leningrad für Pastoren gegeben. Eine bischöfliche Visitation der Kirchen ist ohne Dazwischentreten von Zivilbehörden möglich geworden. Treue und heldenhafte Zeugen des evangelischen Glaubens sind in die Lage versetzt, alle Härten zu erdulden und für den Dienst der Kirche weiterhin zu leben.
Aber wie kann ein kürzlich organisierte Kirche ohne sichtbare Hilfsmittel, nach der Erschöpfung der letzten Prüfungen und deren Anhänger vermindert und über ein Land zerstreut sind, das dreimal so gross ist wie die Vereinigten Staaten von Nordamerika, die grossen Probleme der nahen Zukunft lösen? Briefe von Sibirien und Südrussland erzählen eine schreckliche Geschichte von moralischer Degeneration, physischer Not und geistiger Zerrüttung. Mehr als zwei Drittel der Pastorate sind unbesetzt, nur 79 ordinierte Pastoren verbleiben, um eine lutherische Bevölkerung von nahezu 2 500 000 zu versorgen. Das „unheilbar religiöse“ Volk verlassen wie Schafe ohne einen Hirten, lieh sektiererischen Stimmen falscher Propheten sein Ohr, die immer in der Zeit der Not erscheinen, um die Kampfesmüden vom Wege abzuführen. Aber wenn die Bischöfe lange unbesetzte Pastorate besuchen können, so strömt das Volk zum Gottesdienst in die Kirchen, die Jugend wird unterrichtet und konfirmiert, das Abendmahl wird gereicht und die Seelsorge ist willkommen.
„Wie sollen sie ohne Prediger hören?“ Der Obmann des Committees, welcher mit dem Ausbau der neuen lutherischen Heranbildungsschule für Pastoren in Leningrad beauftragt ist, schreibt unter dem 10. August: „Wenn die Frage aufgeworfen wird, warum nach allem die Heranbildungsschule für Pastoren nötig ist, so ist meine Antwort, dass wir wirklich Zeit und Gelegenheit genug gehabt haben, diese Sache ganz zu durchdenken; achteinhalb Jahre hat der betrübende Zustand der Zerstörung und Verwirrung angehalten. Und je länger die gegenwärtigen Umstände dauern, je klarer und gewisser wissen wir, dass Verfassungen und Organisationen, Synode und Besuche von geringer wirklicher Hilfe sind ohne Menschen; Menschen treu im Glauben und durchaus auf dem Worte Gottes fussend, die die Gemeinden erleuchten und führen; Menschen, die in heiligem Eiger bereit sind, ihr Leben auf den Altar der Arbeit im Weingarten des Herrn zu legen. Solche Menschen brauchen wir; und wir müssen sie trotz aller Mühen heranbilden und ausrüsten, sonst werden sie sich in solch stürmischer Zeit trotz der besten Beweggründe untauglich als Führer der Gemeinden erweisen. Wir sind gezwungen, solche Menschen uns selbst zu erziehen, denn die theologischen Seminare fremder Länder sind uns verschlossen. Darüber hinaus müssen wir so bald wie möglich eine Hilfe für unsere Pastoren vorbereiten, denn die Sekten brechen schon in unsere Gemeinden, die ohne Hirten sind, und fangen Seelen.
„Unsere erziehende Anstalt wird auf guter lutherischer Grundlage der Konfessionen errichtet werden. Gemäss der Vorschriften der Generalsynode soll das Wort der Heiligen Schriften und die Lehren Luthers die Norm und Regel des Glaubens und Lebens sein bei der Heranbildung unserer Studenten zum geistlichen Dienst.
„Wir hoffen und planen, unser Werk am 15. September beginnen zu können. Aber so grosse Summen sind notwendig! Wir haben gerade heute eine Gabe von $ 3 000.-- durch  das Exekutiv Komitee der Lutherischen Welt Konvention erhalten. Lieber Freund und Bruder, nimm unseren aufrichtigsten Dank für diese rechtzeitige Gabe entgegen. Wir können nun Gott danken und ermutigt vorwärts schreiten.“
Aber wie sollen die Lehrer und die dreissig oder mehr Studenten ernährt, gekleidet, im Winter gewärmt und mit Büchern versehen werden?
Wie sollen die Witwen, Waisen, Alten, Kranken und die anderen Bedürftigen in den Gemeinden der Kirche durch ganz Russland in des Herrn Namen versorgt werden?
Diese Probleme erfordern seitens Russland die sofortige Anrufung der grossen lutherischen Kräfte der Welt.

Auswahl
Dokument Nr. 31

3. Die Administration der evangelischen Kirche

Evangelisches Zentralarchiv (EZA),
5/1128

Datum: 12. Januar 1926
Verfasser: D. Rendtorff, Centralverband des Evangelischen Vereins der Gustav-Adolf-Stiftung
Empfänger: Deutscher Evangelischer Kirchenausschuss
Inhalt: Geheimrat D. Rendtorff berichtet dem Deutschen Evangelischen Kirchenausschuss im Januar 1926 über die Eröffnung eines Predigerseminars in St. Petersburg 1925. Bisher fehlen noch finanzielle Mittel, Bücher und neue Mitarbeiter, da viele Geistliche krank und alt sind. Die Sowjetregierung verhalte sich wohlwollend.
Centralverband des Evangelischen Vereins der Gustav Adolf-Stiftung
 
Leipzig, den 12. Januar 1926
 
An den Deutschen Evangelischen Kirchenausschuss
 
Unter Bezugnahme auf die Zuschrift vom 12.3.25 K.A. 478 beehren wir uns folgende uns kürzlich zugegangene Nachrichten aus Russland für die Centralstelle der deutschen Russlandhilfe und zum Austausch mit den beteiligten Stellen vertraulich mitzuteilen:
Das Predigerseminar in Petersburg wurde am 15. September 1925 in Gegenwart des deutschen Generalkonsuls und des aus Anlass des russischen Akademiejubiläums in Russland weilenden Professor Grützmacher – Münster feierlich eröffnet. Er zählt 24 Zöglinge, die mit grossem Eifer an der Arbeit sind, aber durch den Mangel an Vorbildung stark behindert werden. Die geldlichen Sorgen sind durch Spenden des Deutschen Evangelischen Kirchenausschusses, des Gustav Adolf-Vereins und der Zentralstelle für kirchliche Hilfe in Zürich wenigstens vorläufig notdürftig behoben. Ein grosser Mangel liegt jedoch an Lehrbüchern vor. Zwar konnten mehrere Büchereien verstorbener oder verzogener Pastoren für das Seminar erworben und in die Bibliothek eingestellt werden, aber das sind alles ältere Werke. Von neueren Ausgaben sind im Seminar nur die sechs von Herrn Geheimrat D. Rendtorff gewidmeten Bücher vorhanden. Die Sowjet-Behörde steht dem Seminar nicht unfreundlich gegenüber, hat vielmehr den nach 3 Monaten erstatteten Bericht verhältnismässig wohlwollend entgegengenommen. Herr Bischof Malmgren fügt seinem Bericht hinzu: Es ist hohe Zeit, dass Ablösung kommt und wir entlastet werden. Er weist auf die schwere Erkrankung des Bischofs Meyer – Moskau hin, der am 1. Advent nach beendigtem Gottesdienst von schwerem Herzkrampf befallen wurde. Herr Bischof Meyer ist jetzt leidlich wieder hergestellt. Ein anderer überaus tragischer Fall hat dem Gustav Adolf-Verein zum Eingreifen Anlass gegeben. Der Pastor Baschwitz in Kursk ist körperlich und geistig so vollkommen zusammengebrochen, dass er eigentlich völlig unfähig ist, sein Amt weiterzuführen. Dennoch lässt sich seine Emeritierung nicht ausführen, weil das bei dem Mangel jeder Unterhaltsmöglichkeit dem Hungertode gleichzusetzen wäre, auch würde der Bischof gegenwärtig nicht im Stande sein, seine Stelle anderweit zu besetzen.
Durch ein Zusammenwirken des Gustav Adolf-Vereins mit dem Deutschen Evangelischen Kirchenausschuss war es möglich, die 8 000 M aufzubringen, die zur Wiedereinrichtung des gottesdienstlichen Lebens an der Michaelisgemeinde zu Moskau erforderlich waren. Näheres hierüber findet sich in der Zeitschrift „Die evangelische Diaspora“ Heft 3/1925, Seite 214.
Auch der lutherischen Gemeinde in Wladiwostok konnte durch eine beträchtliche Darreichung die Möglichkeit der Aufrechterhaltung ihrer kirchlichen Versorgung und sogar die der Heizung ihrer Kirche während des Winters beschafft werden.
 
gez. D. Rendtorff

Auswahl
Dokument Nr. 32

3. Die Administration der evangelischen Kirche

Evangelisches Zentralarchiv (EZA),
5/1130

Datum: 8. März 1930
Verfasser: Adolf Keller, Generalsekretär der Zentralstelle für kirchliche Hilfsaktionen
Empfänger: Dr. Kapler, Präsident des Deutschen Evangelischen Kirchenbundesamtes
Inhalt: Mitteilung der Zentralstelle für kirchliche Hilfsaktionen an das Deutsche Evangelische Kirchenbundesamt über eine Geldspende für die Flüchtlinge aus Russland.
OFFICE CENTRAL D’ENTR’AIDE DES ÉGLISES
EUROPÄISCHE ZENTRALSTELLE FÜR KIRCHLICHE HILFSAKTIONEN
EUROPEAN CENTRAL OFFICE FOR INTER-CHURCH AID
IN VERBINDUNG MIT DEM FEDERAL COUNCIL OF THE CHURCHES OF CHRIST IN AMERICA
 
 
Genève, 8. März 1930
 
An das Deutsche Evangelische Kirchenbundesamt
Herrn Präsident D. Dr. Kapler
Berlin-Charlottenburg
 
Wir haben die Freude, Ihnen mitteilen zu können, dass wir vom Wereldbond der Kerken, Afdeeling Nederland Dr. J. C. Wissing,  T I E L  den Betrag von Schw. Fr. 9.697.51 zu Gunsten des Hilfswerks für die Russland-Flüchtigen erhalten haben.
Wir lassen Ihnen diesen Betrag einschliesslich einer kleinen Sammlung von Fr. 158.- (aus der Schweiz) also insgesamt Fr. 9.855.51 (neuntausendachthundertfünfundfünfzig Schw. Franken 51 Rapp.) durch unsere Bank überweisen und bitten Sie, auch dem Wereldbond der Kerken eine Empfangsbestätigung zu übermitteln.
Sie übersandten uns vor kurzem einen Bericht über das Leben der Flüchtlinge in den Lagern, dessen Inhalt wir, soweit möglich, den Gebern in der Schweiz zur Kenntnis gebracht haben. Es wäre uns aber lieb, noch zu wissen, wie der ganze Plan des Hilfswerkes aussieht, und welche Mittel noch ungefähr benötigt werden. Angesichts der Tatsache, dass das Deutsche Reich für die Flüchtlinge eingegriffen hat, hören wir aus Amerika immer wieder die Frage, ob weitere Hilfe angebracht sei. Es dürfte sich daher empfehlen, etwas über das gesamte Hilfswerk auch nach seiner finanziellen Seite hin zu sagen, damit die etwas gedämpfte Hilfsbereitschaft wieder stimuliert wird.
 
Mit vorzüglicher Hochschätzung
 
gez. Keller

Auswahl
Dokument Nr. 33

3. Die Administration der evangelischen Kirche

Evangelisches Zentralarchiv (EZA),
5/2732

Datum: 11. August 1933
Verfasser: anonymer evangelischer Pastor aus der Krim
Empfänger: wohl Deutscher Evangelischer Kirchenausschuss
Inhalt: Ein evangelischer Geistlicher schildert die drückende Hungersnot und die politische Verfolgung der Kirchen auf der Krim und beklagt die Untätigkeit des Auslandes angesichts dieser Missstände.
11.8.1933
 
Notbrief eines Pfarrers aus der Krim
 
Sehr geehrter Herr Dr. Schröder!
 
Da ich gegenwärtig Pfarrer Lohrer, der eine Reise nach Sibirien unternommen hat, vertrete, so drücke ich Ihnen in seinem Namen und im Namen aller derjenigen, denen sie bereits Hilfe erwiesen haben, meinen innigsten Dank dafür aus. Möge der allmächtige Gott Ihnen und allen den freundlichen Spendern vergelten, was Sie an uns getan haben! Es ist ja für uns sehr peinlich, immer und immer wieder um Hilfe zu bitten, doch unsre Lage ist dermassen traurig, dass uns leider kein andrer Weg übrig bleibt. Alles Arbeiten ist ja vergeblich, denn man verdient sich eben nicht mal sein täglich Stückchen Brot. Wohl verspricht die Ernte hier in der Krim gut zu werden, allein das gibt uns eben lange noch kein Brot. Wenn die Lage in der Krim noch einigermassen erträglich ist, dem hier kam es nur selten vor, dass jemand am Hunger bereits gestorben ist, so ist die Lage in meinem eigenen Kirchspiel einfach tragisch. Ich bediene das Kirchspiel M……. [sic!] im Nordkaukasus. Es bestand früher aus 23 Gemeinden, von denen nun aber bereits einige ganz liquidiert sind. Schrecklich sind die Zustände, die dort herrschen. Ich kann und darf Ihnen ja das nicht ausführlich beschreiben, doch um Ihnen nur einen Begriff über unsre Not zu geben, kann ich Ihnen sagen, dass man bereits so weit ist, dass allerlei Aas, wie: krepierte Pferde, Hunde, Katzen, Mäuse mit Heisshunger verzehrt werden. Ja die sogenannten „Kulaken“ haben nicht mal das Recht, sich von einem krepierten Pferde etwas zu nehmen, dieses Privilegium gehört nur den aktiven Arbeitern in der Kollektive. In einem Dorfe, dessen Namen ich aus gewissen Gründen nicht nennen kann, wurde das krepierte Pferd eingesalzen und im Frühling verteilte man das Fleisch auf die Arbeitstage. In einer andern Kollektive schleppte man das Fleisch von einem gefallenen Pferd sofort auseinander und verzehrte es. Auch die Haut und Eingeweide worden nicht weggeworfen. Da aber kam die Miliz und stellte ein Protokoll auf, da man das Gesetzt vom 7. August übertreten hätte, denn die krepierten Pferde sind Eigentum des Staates, der hat sie nötig, um seine Schweine zu füttern, folglich hatten die Leute kein Recht, dieselben zu verzehren. Dass unter solchen Verhältnissen schon hunderte von Menschen ja sogar ganze Dörfer fast ganz ausgestorben sind, können sie wohl begreifen. Dabei werden die Leute Tag und Nacht mit der Arbeit gequält. Da dort kein Sonn- und Feiertag mehr gehalten worden. Seit dem Frühling haben die armen Menschen keinen Ruhetag mehr gehabt. Wehe dem, der es wagen wollte, sich zu widersetzen. Sibirien, der Ural sind ihm dann gewiss. Ein grosser Teil der Bevölkerung ist vollständig ruiniert. Die Männer sind verschickt, oder schmachten in den Gefängnissen, während die Familien allmählich verhungern müssen. Furchtbare Zustände herrschen in den Gefängnissen. Die Leute bekommen im Winter nur 50-100 Gramm Brot, sonst nichts, nicht mal genügend Wasser. Massenhaft starben sie, Krankheiten brachen aus und man sah sich veranlasst, die Lage etwas zu verbessern. Täglich erhielt ich Post aus den Gefängnissen, herzzerreißende Briefe mit der Bitte, doch wenigstens Kartoffelschalen oder sonst etwas zu schicken, damit die Leute nicht umkommen müßten. Soviel in meinen Kräften stand, habe ich den Leuten geholfen, aber leider waren meine Mittel eben auch sehr beschränkt und ausserdem dürfen wir ja gar niemand Hilfe erwoisen [sic!]. Trotzdem habe ich mich keinen Augenblick gescheut vor der Gefahr, sondern habe Hilferufe ins Ausland ergehen lassen. Leider habe ich aber bisher nur wenig leisten können, denn die Briefe gingen wohl zum größten Teil verloren. Doch ist es mir gelungen, einige Hilfe zu erhalten. Ich verteilte dieselbe unter meine Gemeinde[mit]glieder, aber es ist das eben leider alles zu wenig. Es zerreißt einem das Herz, wenn man zusehen muss, wie die Gemeinden allmählich zugrunde gehen. Hunderte sind bereits am Hungertode gestorben, Hunderte sind geschwollen und müssen elendiglich umkommen, wenn nicht bald Hilfe erscheint. Ach es ist manchmal fast zum Verzweifeln! Mit grosser Begeisterung haben wir endlich die Nachricht vernommen, dass man in D. endlich anfängt, sich für uns zu interessieren, dass man bereit ist, uns zu helfen. Aber sofort setzte auch hier die Reaktion ein. Man hielt Versammlungen ab in den deutschen Dörfern, und die armen Menschen wurden gezwungen, sich von der Hilfe loszusagen, ja sogar Spenden werden gesammelt, um den Hungernden in D. zu helfen. Es wäre licherlich [lächerlich], wenn es nicht zu niederträchtig wäre! Dabei müssen die Leute mitten in der Ernte verhungern. In meinem Kirchspiel ist ausserdem dieses Jahr eine vollständige Missernte. Die Pläne können nicht mal ausgefüllt werden. Brot gibt es also wieder keins. Was weiter werden soll, kann ich mir nicht vorstellen. Über dem Elend der Gemeinden vergisst man die eigene Not. Und zwar sind es nicht nur materielle Sorgen, die einen drücken, sondern der moralische Druck, der beständig auf einem lastet, richtet einen zugrunde. Jeder unserer Schritte wird beständig bewacht. Beständig wird man verklagt, verleumdet, herumgeschleppt. Ich sass bereits zweimal im Gefängnis. Wenn ich nicht nach dem Ural kam, so war das einfach ein Wunder Gottes. Schreckliches hatte ich durchzumachen gehabt. Jedoch der allmächtige Gott stärkte mich. Ich wurde befreit und konnte bisher auf meinem Posten beharren. Alle möglichen Hindernisse legt man uns in den Weg, um uns in unserer Arbeit zu verhindern. Fuhren gibt man uns schon längst keine mehr, um die Gemeinden zu bedienen. Aber ich gehe zu Fuss, von Dorf zu Dorf. Manchmal 50-60 Worst [Werst] weit im Regen und Schmutz. Im Winter ist das natürlich unmöglich. Unwillkürlich kommt einem manchmal der Gedanke: es ist alles verloren, gib es auf. Aber wenn man sich dann wieder stärkt im Gebet, so erhält man neue Kräfte und kann sein Elend weiter tragen. In letzter Zeit geht man diplomatischer gegen uns vor. Mich liess man zu den drei Buchstaben [Fußnote: G.P.U.] kommen und schlug mir vor, mein Amt aufzugeben. Dafür versprach man mir einen guten Dienst und alle Rechte eines Sowjetbürgers, während wir ja jetzt nur Pflichten haben. Man gab mir Zeit bis zum 10. Juni, widrigenfalls drohte man mir, mich zu liquidieren. Man kannte nämlich moine [sic!] Lage genau und wußte, dass ich im Begriff stand, mich zu verehelichen. Nun gab man mir zu verstehen, dass man mich von meiner Braut trennen wird, wenn ich ihren Vorschlag nicht annehmen werde. Ich fuhr am 10. Juni nach Hause, in die Krim, und liess mich hier von Pastor L … [sic!] trauen. Da Pastor L … [sic!] weggefahren ist, so werde ich ihn hier vertreten bis Anfangs September. Dann kehre ich wieder nach M. zurück. Was man dann mit mir machen wird, weiss ich nicht. Doch mir ist das egal. Mein Amt werde ich nicht aufgeben, auch wenn ich wieder ins Gefängnis oder nach dem Ural wandern muss. Und das nennt man „Religionsfreiheit“. Ach es ist eine satanische Macht, die mit einem furchtbaren Lügennetz alles umstrickt hat, und niemand ist imstande, dieses Lügennetz zu zerreisen. Wir werden wohl noch alle umkommen müssen, denn der Winter steht bereits vor der Tür und vom Auslande wird man wohl auch nicht auf die Dauer unterstützt werden können. Dass man jedoch anfängt, sich für uns zu interessieren, das hebt und stärkt unsre Kräfte und gibt uns neuen Mut und Kraft, unsre Arbeit weiter zu führen. Ach, es ist so schwer, dass man sich niemals aussprechen darf. Es wäre moine [sic!] höchste Freude, wenn Sie doch diesen Brief erhalten würden. Wohl bin ich mir bewusst, dass ich vielleicht zu offen war, allein wo es sich um das Wohl und Wehe moiner [sic!] Gemeinden handelt, da kann ich nicht mehr schweigen. Ich möchte es vielmehr in die ganze Welt hinausrufen, dass man sich unsrer doch endlich erbarmen möchte. Ja, möge kommen, was da will. Es wäre ein Verbrechen, wenn wir Pastoren länger schweigen würden. Ich will lieber ausrufen mit unsrem Vater Martin Luther: „Ich kann nicht anders, Gott helfe mir.“ Helfen Sie uns nicht nur materiell, sondern sorgen Sie doch, dass man uns nicht behandelt, wie die gemeinsten Verbrecher behandelt werden. Wo bleibt denn die Völkerliga, die die Rechte der nationalen Minderheiten schützen sollte? Warum spricht die ganze Welt über die Judenverfolgung in D., während wir hier schon jahrelang aufs schrecklichste gepeinigt werden. Warum denkt niemand daran, mal eine Kommission zu senden, um unserer Lage zu untersuchen, wie das überall getan wird, sobald ein Notschrei an die Öffentlichkeit gelangt? Warum schweigt die ganze Christenheit zu der furchtbaren Verfolgung, die hier stattfindet? Oder sollte das wirklich schon das Ende aller Dinge sein, wie viele ernste Christen behaupten? Ach, wir wollen ja weiter nichts als menschliche Verhältnisse. Helft uns, diese herbeischaffen. Nun möchte ich meinen Brief schliessen mit der Bitte, doch Ihre Hilfe auch meinen Gemeinden und mir persönlich zuteil werden zu lassen. Meinen herzlichsten Dank dafür im Voraus.
 
Mit herzlichem Gruß
………………

Auswahl
Dokument Nr. 34

4. Die große Hungersnot 1932/33

Archiv des Deutschen Caritasverbandes e. V. (ADCV),
R 681,
Fasz. 01

Datum: 6. August 1924
Verfasser: Heinrich Wienken
Empfänger: Caritasverband, Zentrale
Inhalt: Divergenzen innerhalb der Fürsorgestelle für Russland wurden 1924 behoben. Spenden des Heiligen Vaters zur Fürsorge für die Katholiken in Russland werden künftig über die Caritas verschickt, da die Päpstliche Mission die Sowjetunion verlassen hat.
Betreff: „Kath. Fürsorge für Russland“
Deutscher Caritasverband
Hauptvertretung Berlin
Berlin, den 6. August 1924
 
An die Zentrale des Deutschen Caritasverbandes
Freiburg / Br.
 
Betr.: „Kath. Fürsorge für Russland“.
 
Wir haben in den letzten Tagen in der kath. Fürsorge für Russland ausführliche Verhandlungen gehabt bezgl. einer Umorganisation der Fürsorgestelle. Bisher bestand ein Ausschuss, in dem der Bischof den Vorsitz führte. Als Beisitzer waren seinerzeit gewählt Pfarrer Maier und ich. Die Geschäfte der kath. Fürsorge für Russland führte ein Vorstand, der aus vier Personen, zwei aus dem Wolgagebiet und zwei aus dem Schwarzmeergebiet, bestand. Dieser Vorstand hat selbstständig gearbeitet und hat sich selten um den Ausschuss gekümmert. Hinter dem Rücken des Ausschusses hat sich die kath. Fürsorge für Russland beim hiesigen Amtsgerichte ins Vereinsregister eintragen lassen. Im Vorstand selbst waren starke Differenzen zwischen den Persönlichkeiten, die aus dem Schwarzmeergebiet und aus dem Wolgagebiet stammen. Zugleich hatten sich auch Differenzen zwischen dem Vorstand und dem Hochwürdigsten Herrn Bischof eingestellt. Hinzukam noch, dass Pfarrer  K a p p e s  aus dem Wolgagebiet vor einiger Zeit nach Berlin kam. Er ist mit Monsignore  G l a s e r  in Rom beim Heiligen Vater gewesen und hat ihm über die Zustände in Russland ausführlich Bericht erstattet. Der Heilige Vater hat dann der hiesigen Fürsorgestelle einen Betrag von 300 000 Lire überwiesen zur Weiterleitung nach Russland. Das Geld war geschickt an den Hochwürdigsten Herrn Bischof. Die Fürsorgestelle bezw. der Vorstand wollte das Geld verteilen. Die Zustände in der kath. Fürsorge für Russland waren unhaltbar geworden.
Nach den Verhandlungen ist die Fürsorgestelle nun so organisiert, dass der Bischof den Vorsitz führt. Ihm zur Seite stehen Pfarrer Maier und ich. Geschäftsführer der Fürsorgestelle ist Pater Kappes. Die anderen Herrn, die früher den Vorstand gebildet haben, sind dem Pater Kappes unterstellt und haben nach seiner Weisung zu arbeiten. Ich hoffe, dass durch diese Art und Weise die Fürsorgestelle in Zukunft erspriesslicher arbeiten wird. Es steht zu erwarten, dass ihr grosse Ausführungen übertragen werden. Wie auch dort bekannt sein wird, ist die Päpstliche Mission aus Russland fortgegangen. Bereits vor einer Woche kam ein Mitglied der Päpstlichen Mission, Pater Freikus, auf seiner Reise nach Rom durch Berlin. Gestern ist wieder ein anderer Pater in Berlin angekommen. Der Leiter der Päpstlichen Mission, Pater Gehrmann, wird in diesen Tagen in Berlin erwartet. Der Papst wird, wie er Pater Kappes versprochen hat, die Hilfe, die er in Zukunft Russland zukommen lassen wird, durch den Caritasverband bezw. durch die kath. Fürsorge für Russland leiten lassen. Er hat in der Audienz besonders betont, dass er zum Deutschen Caritasverband (sein) volles Vertrauen hatte, und wenn er wieder der kath. Fürsorge für Russland beistände, so läge es ganz in seinem Sinne, dass die Hilfe, die er Russland auch noch weiter zu bringen wünsche, auch durch diese Stelle geleitet werde. Der Betrag von 300 000 Lire ist bereits auf dem Wege nach Russland. Das Geld wird zunächst mit einem Kurier an die Deutsche Botschaft nach Moskau geleitet. Von dort aus wird es durch geeignete Vertreter aus dem Schwarzmeer- und Wolgagebiet abgeholt und dann an die Bedürftigen verteilt.
Dieser Weg war bisher gangbar und sicher. Hoffentlich wird er auch in Zukunft so bleiben. Der Heilige Vater hat versprochen, dass er jede notwendige Summe Geldes zur Verfügung stellen werden; wenn dann noch in Zukunft die Hilfe, die der Internationale Caritasverband geben will, hinzukommt, so wird es möglich sein, die schlimmsten Notstände bei den Katholiken in der Diözese Tiraspol zu beheben.
Die kath. Fürsorge für Russland ist seit dem 1. ds. Mts. [diesen Monats] nicht mehr im Hedwigs-Krankenhaus, sondern hat neue Büroräume in der Grossen Präsidentenstr. 8 gemietet. Die Anschrift lautet: Berlin C. 2, Grosse Präsidentenstr. 8, Telefon Norden 12 354.
 
Mit freundlichem Caritasgruss
 
gez. Wienken
Direktor.

Auswahl
Dokument Nr. 35

4. Die große Hungersnot 1932/33

Segreteria di Stato, Sezione per i Rapporti con gli Stati, Archivio Storico (S.RR.SS.),
Congregazione degli Affari Ecclesiastici Straordinari (AA.EE.SS.),
Pro Russia (1924-1935),
Pos. Scat. 28,
Fasc. 185,
Fol. 20r-21r

Datum: nach Sommer 1932
Verfasser: Hermann
Inhalt: Ein dem Heiligen Stuhl vorliegender Bericht, verfasst nach 1932 von dem Priester Hermann aus Saratov, über die Flucht von Katholiken aus der Wolgarepubllik vor der Hungersnot und die Schließung von katholischen Kirchen.
[handschriftlich von Michel d’Herbigny:] Copia del Documento scritto il 28 Sett. Dal Sac. Hermann, di Saratov a ricevuto il 17 ottobre.
 
Laut letzter Volkszählung von 1930 sind an der Wolga 84.000 Catholiken. Im Herbst 1931 zogen aus der Wolgarepublik wegen Hunger u. Elend 45.000 Catholiken nach allen Gegenden Rettung suchend vorzüglich nach Baku, Rostow, Tiflis u. Taschkent, manche catholische Dörfer z. Beispiel Gottung, Obermonhou [Obermonjour], Herzog blieben nur 25 % der Gesamtbevölkerung zurück und 75 % floh Rettung suchend. Im Frühjahre 1932 kamen (dazu auch den Sommer 1932 gerechnet), kamen [sic!] ein Teil der geflohenen Catholischen Bevölkerung zurück, so dass wir wiederum im Herbste kühn in der Wolgarepublik 60 bis 61.000 Catholiken haben. In der allerletzten Zeit verstärkt sich das Prozent der Heimatverlasser, die jedermann offen sagen: verhungern wollen wir nicht, denn wir durften nicht ernten, es bleibt nichts übrig, als sein Brot in der Welt zu suchen. Die geistliche Versorgung dieser Catholiken in der Wolgarepublik wird von 5 Patres vorgenommen, so gut es eben gehen kann. P. Hermann vesehet die Catholiken Saratows, Pokrowsk, Marxstadt, Obermonjour, Luzern, Gottung, Schönchen, Solothurn; P. Bader: Louis, Rohleder, Graf, Herzog, Liebental, Marienburg und Umgegend; P. Dietrich: Preuss, Hölzel, Seelmann, Neukolonie, Besuk, Strekerau; P. Brungardt: Hildmann, Kamenka, Husaren, Göbel, Semenowka, Köhler; P. Al. Staub versorgt: Seewald, Rothammel, Schuk, Degott [handschriftlich eingefügt] Husaren, Pfeiffer. Kirche[n] sind folgende geschlossen: die Cathedrale zu Saratow (jedoch die Gläubigen von Saratow beklagten den Saratower Stadtrat in Moskau u. die Regierung von Moskau entschied: Die Saratower katholische Kirche ist den Gläubigen einstweilen zurückzugeben bis Moskau die Angelegenheit näher untersucht hat. Die Unterhaltung der Cathedralkirche mit allen Regierungsauflagen steigt bis 5, ja 6000 Rbl. das Jahr, was die Gläubigen nicht im Stande sind zu decken, weshalb die Cathedrale aus den Mitteln der hiesigen Catholiken nicht lange gehalten werden kann). Die Kirche[n] von Kamenka, Strekerau, Brabander, Stalingrad, Astrachan sind geschlossen. Abgesehen davon, dass grosser Mangel an Lebensprodukten in der Wolgarepublik die Catholiken zum fliehen zwingt, ist der Mangel an Wohnung sehr fühlbar auf Dorf u. Stadt, denn die Wohnungen auf den Dörfern, die den Flüchtlingen gehörten, wurden von den Gebliebenen benützt, vielfach verbrannt im Winter, die Fenster u. Kesseln verkauft. Die Katholiken gehen fleissiger in die Kirche, leider sind sie ausser stand gesetzt die hohen Auflage[n] auf dieselbe zu decken u. es ist zu befürchten, dass ihre Kirchen geschlossen werden, weshalb man bestrebt ist wenigstens die Cathedrale zu retten mit der letzten Kopeka. Der Glaube unter Catholiken wird mit jeder Minute stärker, man gibt für ihn Alles.

Auswahl
Dokument Nr. 36

4. Die große Hungersnot 1932/33

Archiv des Deutschen Caritasverbandes e. V. (ADCV),
R 681,
Fasz. 01

Datum: 5. November 1932
Verfasser: Heinrich Wienken
Empfänger: Zentrale des Caritasverbandes
Inhalt: Einer erneut drohenden Hungersnot in der Sowjetunion kann nur durch Hilfslieferungen an Einzelpersonen, nicht aber durch eine konzertierte Aktion wie 1921/22 begegnet werden, wie mehrere karitative Organisationen in Deutschland feststellen. Trotz der auch hier herrschenden Not müsse man die „Glaubens- und Volksgenossen im Auslande“ unterstützen. Das Auswärtige Amt regt eine Zusammenarbeit zwischen verschiedenen kirchlichen Hilfsorganisationen in Deutschland an.
Deutscher Caritasverband
Hauptvertretung
Berlin, den 5. November 1932
 
An die Zentrale des deutschen Caritasverbandes
Freiburg i. Br.
 
Durch die Presse und auch durch mündliche Berichte ist bekannt geworden, dass das russische Volk im Augenblick wieder vor einer katastrophalen Hungersnot steht. Davon werden nicht in letzter Linie selbstverständlich auch die  D e u t s c h s t ä m m i g e n  in Russland betroffen. Die Hilferufe dieser Deutschstämmigen mehren sich von Tag zu Tag.
Auf Anregung des Auswärtigen Amtes hat nun vor kurzer Zeit eine Besprechung über eine Hilfsaktion zu Gunsten der hungernden Deutschrussen stattgefunden. An der Besprechung nahmen Teil das Deutsche Rote Kreuz, der Evangelische Hilfsausschuss „Brüder in Not“, die Mennonitische Weltorganisation und der Deutsche Caritasverband, vom Auswärtigen Amt: Gesandtschaftsrat v. Tippelskirch und Regierungsrat Dr. Kundt. In der Besprechung kam die einmütige Meinung darüber zum Ausdruck, dass der Gedanke eines allgemeinen Hilfswerkes vom Auslande her wie in den Hungerjahren 1921/22 aus verschiedenen Gründen gegenwärtig nicht möglich sei. Es bleibt nur die Individualunterstützung von Freunden und Verwandten im Auslande an ihre Angehörigen drüben.
Inzwischen sind dann sichere Wege, um solche Unterstützungen, sei es in barem Gelde oder auch in Paketen nach Russland zu bringen, ausfindig gemacht worden. Es kommt nun darauf an, dass die nötigen Mittel für die Beschaffung solcher Liebesgaben für die Hungernden in Russland aufgebracht werden.
Im Verlaufe dieser Woche fand dann wieder eine Besprechung in den Räumen des Deutschen Roten Kreuzes statt, in der endgültig beschlossen wurde, dass in allernächster Zeit ein Aufruf seitens der verschiedenen Organisationen, die den Hungernden in Russland Hilfe bringen wollen, veröffentlicht werden muss. Den Entwurf eines solchen Aufrufes lege ich in der Anlage zur gefl. Kenntnisnahme bei.
Sodann lege ich noch den Entwurf eines Schreibens bei, der für die verschiedenen hilfsbereiten Verbände bestimmt ist. Dieses Schreiben ist streng vertraulich. Es muss überhaupt den Russen gegenüber grösste Vorsicht beobachtet werden, damit die Durchführung der Hilfsaktion im letzten Augenblick nicht verhindert wird.
Ich habe von hier aus den Hochwürdigsten Herrn Kardinal in Breslau über die geplante Hilfsaktion unterrichtet und ihn gefragt, ob die katholische Kirche Deutschlands offiziell dabei mitwirken will. Er schickte mir daraufhin das in der Anlage abschriftliche beigefügte Schreiben. Es ist somit Sache des Deutschen Caritasverbandes, soweit die katholische Seite einzeln in Frage kommt, die Hilfsaktion durchzuführen. Es müsste im einzelnen überlegt werden, an welche Stellen man in praktischer Weise herantritt. In der vorgenannten Sitzung ist darüber ausführlich gesprochen worden. Sobald das Protokoll dieser Sitzung vorliegt, werde ich es nach dort zur Einsichtnahme weitergeben. Heute möchte ich von dieser geplanten Hilfsaktion wenigstens kurz Mitteilung gemacht haben, damit Sie sich bei der Zentrale schon bei Zeiten darauf einstellen können. Ich weiss, dass es angesichts der gegenwärtigen Notstände in Deutschland ausserordentlich schwierig sein wird, nun auch für die Hungernden in Russland etwas zusammenzubringen. Da aber die Not in Russland aufs Höchste gestiegen ist, so werden wir uns von einer Hilfsaktion nicht ausschliessen können. Es ist bei der Sammlung hauptsächlich gedacht an die Glaubens- und Volksgenossen im Auslande.
 
Mit freundlicher Begrüssung!
 
gez.: Wienken
Direktor.

Auswahl
Dokument Nr. 37

4. Die große Hungersnot 1932/33

Archiv des Deutschen Caritasverbandes e. V. (ADCV),
R 681,
Fasz. 01

Datum: 11. November 1932
Verfasser: Caritas Hauptvertretung
Empfänger: Zentrale des Deutschen Caritasverbandes
Inhalt: Die Caritas plant 1932 einen Aufruf an die deutsche Öffentlichkeit zu einer Hilfsaktion zugunsten der in der Sowjetunion hungernden Deutschen, unterstützt von der Unio Catholica (München) und von Kardinal Bertram. In den USA läuft eine Sammlung für die Ausreise von Russlanddeutschen, die sich in Harbin (Mandschurei/China) zur Ausreise nach Südamerika sammeln.
Deutscher Caritasverband
Hauptvertretung
Berlin, den 11. November 1932
 
An die Zentrale des Deutschen Caritasverbandes  F r e i b u r g  i. Br.
 
Schon in der vorigen Woche berichtete ich über die geplante Hilfsaktion zu Gunsten der hungernden Deutschstämmigen in Russland. Inzwischen ist nun die Niederschrift über die Sitzung vom 2. November ds. Js. [diesen Jahres] in den Räumen des Deutschen Roten Kreuzes bei uns eingegangen. Ich lege ein Exemplar dieser Niederschrift in der Anlage zur gefl.[issentlichen] Kenntnisnahme bei. Gleichfalls lege ich auch bei den Entwurf zu einem Aufruf. In der vorliegenden Fassung kann er unbedenklich veröffentlicht werden. Es kommt nun darauf an, dass wir katholischerseits in geeigneter Weise für eine Veröffentlichung Sorge tragen. Ich bitte, dass Sie dort in Freiburg überlegen, wie es am besten geschehen kann. Wie ich bereits das letzte Mal schrieb, müsste auch vor allem dafür Sorge getragen werden, dass der Aufruf unter den Auslanddeutschen bekannt wird. Als Unterschrift würde der Aufruf, nach den Verhandlungen hier, den Namen der Hauptvertretung des Deutschen Caritasverbandes Berlin mit Angabe des Postscheckkontos tragen. Es liesse sich allerdings in Erwägung ziehen, ob die Zentrale des Caritasverbandes in Freiburg vielleicht ihren Namen unter den Aufruf setzt. Allerdings müsste die zentrale Stelle, welche mit der in der Niederschrift bekannten Gesellschaft für Paketversand nach der UdSSR verhandelt, die Berliner Hauptvertretung bleiben, sonst gibt es ein Durcheinander. Ich denke, dass bei der Veröffentlichung des Aufrufes vor allem auch die Sonntagsblätter benutzt werden. Von hier aus könnte ich mit mehreren Stellen im Auslande in Verbindung treten. Damit aber keine doppelte Fühlungnahme vorkommt, bitte ich, dass mir von der Zentrale mitgeteilt wird, an welche Stellen die Zentrale sich wenden wird.
Heute habe ich mich in der vorgenannten Angelegenheit mit München in Verbindung gesetzt. Es ist dort die Geschäftsstelle der Unio Catholica; Leiter der Geschäftsstelle ist, wie auch in Freiburg bekannt sein dürfte, der Caritasdirektor Dr. Müller. Ich habe ihn schon gebeten, mit Sr. Eminenz Kardinal-Erzbischof Dr. Faulhaber Fühlung aufzunehmen. Vor allem liegt mir auch daran, dass der Kardinal bezw. die Unio Catholica einen Beitrag gibt für die Erhaltung der Kathedrale in Saratow. Erst wenn ich von München Rückantwort habe, werde ich mit Sr. Eminenz Kardinal-Erzbischof von Breslau wieder in Verbindung treten. Die Antwort, die ich von ihm auf ein Schreiben, das ich neulich an ihn richtete, erhielt, habe ich bereits nach Freiburg mitgeteilt. Kardinal-Erzbischof Bertram ist also schon im Bilde und er billigt auch, dass die Aktion für die Hungernden in Russland katholischerseits unternommen wird.
Heute hatte ich sodann Besuch einem Herrn Wiebe aus Harbin. Er berichtete mir über die Notlage der in Harbin noch befindlichen deutsch-russischen Flüchtlinge. Hoffentlich wird aus Amerika bald Bericht über die Erfolge der dort eingeleiteten Sammlung für die deutsch-russischen Flüchtlinge in Harbin hier eintreffen. Die Sache drängt sehr. Die Leute warten mit Sehnsucht darauf, dass sie nach Süd-Amerika überführt werden können.
 
Indem ich einer baldigen Rückäusserung mit Dank entgegensehe, verbleibe ich
 
Mit freundlichen Caritasgrüssen
 
gez.: Wienken
Direktor.

Auswahl
Dokument Nr. 38

4. Die große Hungersnot 1932/33

Segreteria di Stato, Sezione per i Rapporti con gli Stati, Archivio Storico (S.RR.SS.),
Congregazione degli Affari Ecclesiastici Straordinari (AA.EE.SS.),
Pro Russia (1932-1935),
Pos. Scat. 11,
Fasc. 74,
Fol. 27 r-28 rv

Datum: 15. März 1933
Verfasser: Heinrich Wienken
Empfänger: Michel d’Herbigny
Inhalt: Der Direktor des Deutschen Caritasverbandes Heinrich Wienken, Berlin, bittet den Präsidenten der Päpstlichen Kommission für Russland, Michel d’Herbigny, 1933 um Mittel, für eine deutsche Getreidelieferung an die hungernden Katholiken in Sowjetrussland. Die mennonitische wie die protestantische Gemeinschaft hätten ihrerseits bereits größere Teilzahlungen zugesagt.
Deutscher Caritasverband
Hauptvertretung
Päpstliches Hilfswerk für die Russen in Deutschland
 
Berlin, den 15. März 1933
 
Seiner Exzellenz
dem Hochwürdigsten Herrn Michael d’Herbigny
Bischof von Ilion, Präsident der Päpstlichen Kommission für Russland
R o m  - Vatikan
 
E w .   E x z e l l e n z
 
ist bekannt, dass schon seit dem Herbst vorigen Jahres in Russland eine schreckliche Hungersnot wütet. Besonders haben unter dieser Not, wie uns zuverlässig mitgeteilt wird, auch die Katholiken in Süd-Russland und im Wolga-Gebiet zu leiden. Die Zahl der Katholiken, soweit sie deutschstämmig sind, wird von amtlicher Seite auf etwa 150 000 geschätzt.
In den letzten Wochen hat nun die Hungersnot sich so gesteigert, dass schon ein Massensterben beginnt schlimmer wie in den Hungersjahren 1921/22. Tagtäglich treffen in Deutschland hunderte von Bittbriefen ein mit geradezu erschütternden Berichten über das dort herrschende Hungerelend. Es sind letzte Hilferufe in höchster Not.
Wie ich Ew. Exzellenz mit Schreiben vom 14. Dezember 1932 berichtete, ist bereits im Dezember 1932 in Deutschland eine Hilfsaktion zu Gunsten der Hungernden in Russland in die Wege geleitet worden. Neben der mennonitischen und protestantischen Religionsgemeinschaft hat auch der Deutsche Caritasverband seitdem durch Vermittlung der „Gesellschaft für Paketversand nach U.d.S.S.R.“ (Berlin, Wittenbergplatz 1) eine grosse Anzahl von Liebesgaben an die notleidenden Katholiken in Russland geschickt. Es zeigt sich aber, dass diese Hilfe nicht ausreichend ist, um die bestehende Not auch nur einigermaßen zu lindern. Soll das Massensterben verhindert werden und die Bevölkerung bis zur nächsten Ernte durchhalten können, so muss in wirksamer Weise geholfen werden.
In dieser Erkenntnis hat nun das Auswärtige Amt des Deutschen Reiches vor einigen Tagen den Vertretern der Evangelischen, Mennonitischen und Katholischen Kirche vertraulich folgenden Plan unterbreitet:
Das Deutsche Reich hat auf Grund von Handelsverträgen mit Russland auch in diesem Jahre wieder von Russland eine größere Menge von Getreide übernehmen müssen. Dieses Getreide ist nun nicht nach Deutschland überführt worden, sondern lagert noch in Russland. Deutschland hat auch zur Zeit keine Verwendung für dieses Getreide. Es besteht nun die Möglichkeit, dass vielleicht dieses Getreide – etwa 25 000 to – für die hungernde deutschstämmige Bevölkerung zur Verfügung gestellt wird. Schätzungsweise könnte bei der Verteilung auf den Kopf der Hilfsbedürftigen 1 Zentner Getreide entfallen. Eine ordnungsgemässe Verteilung und eine Garantie dafür, dass die Notleidenden tatsächlich in den Besitz Getreides kommen, ist gewährleistet. Die Deutsche Regierung hat diesbezüglich Pläne ausgearbeitet und wird die dazu notwendigen Verhandlungen mit den russischen Behörden, wie so oft, mit Erfolg führen können.
Es handelt sich nun darum, dass die Finanzierung dieses Hilfswerkes durchgeführt wird. Mit Rücksicht auf die gegenwärtige politische Lage in Deutschland und angesichts der grossen Not im eigenen Lande – um drohenden Hungerrevolten vorzubeugen, hat die Deutsche Regierung in letzter Zeit grosse Mengen Brotgetreide, Butter und Käse für die hungernde Bevölkerung innerhalb des Deutschen Reiches verteilen müssen – kann die Deutsche Regierung die Kosten für diese in Vorschlag gebrachte Hilfsaktion allein nicht übernehmen. Die vorgenannte Getreidemenge von 25 000 to. repräsentiert schätzungsweise einen Wert von 1,5 Millionen Mark. Es wird in Aussicht gestellt, dass die Deutsche Regierung einen Betrag von 500 000 Mark zur Verfügung stellt, die Summe von 1 Million Mark müsste anderweitig aufgebracht werden. Davon hat nun die protestantische Religionsgemeinschaft bereits einen Betrag von 400 000.- Mark zugesichert. Dieselbe Summe wird auch von der mennonitischen Religionsgemeinschaft garantiert. Es wird nun gebeten, dass die fehlende Summe von 200 000.- Mark seitens der Katholischen Kirche beschafft wird. Die Zahlung braucht nicht sofort zu erfolgen, sondern erst nach 5 Jahren. Es kommt der Deutschen Regierung vor allem darauf an, dass eine zuverlässige katholische Einrichtung sich verpflichtet, auf Treu und Glauben diese Summe bis zum Jahre 1938 zu bezahlen.
Da wir nun hier in Deutschland im Augenblick, infolge der unsicheren wirtschaftlichen Verhältnisse, keine Möglichkeit sehen, die Zahlung zu garantieren und auch von den amerikanischen Katholiken eine Hilfe nicht erwartet werden kann, gestatte ich mir die ergebene Anfrage, ob Ew. Exzellenz eine Zusicherung geben können, dass von Rom aus bei der Aufbringung dieser Summe geholfen wird. Ich wage es nicht, die günstige Gelegenheit, durch dieses Hilfswerk etwa 150 000 Katholiken vor dem Hungertode zu bewahren, unbenutzt vorübergehen zu lassen, ohne auch die letzte Möglichkeit, die Summe von 200 000.- M. zu beschaffen, ausgeschöpft zu haben.
Ich bin mir bewusst, dass gegen diese Hilfsaktion und die Art und Weise der Durchführung mancherlei Bedenken und Einwendungen erhoben werden können, aber bei einer sachlichen Abwägung der Gründe für und wider dürfte doch die Tatsache, dass auf diesem Wege vielleicht hunderttausend Glaubensgenossen, die schon seit Jahren unsäglich viel gelitten haben, das Leben gerettet wird, alle Bedenken in den Hintergrund treten lassen.
Ich darf noch bemerken, dass der Präsident des „Päpstlichen Hilfswerks für die Russen in Deutschland“, S. Exzellenz Bischof Dr. Schreiber, meine Ansicht, dass alles versucht werden sollte, den hungernden Glaubensgenossen in Russland auf dem vorbezeichneten Wege Hilfe zu bringen, voll und ganz teilt und dass ich gestern dieserhalb auch mit Sr. Exzellenz, dem H. H. Nuntius Msgr. Orsenigo, verhandelt habe. S. Exzellenz, der Hochwürdigste Herr Nuntius ist unterrichtet, dass ich dieses Schreiben an Ew. Exzellenz richte.
Indem ich nun nochmals vorstehende Angelegenheit dem Wohlwollen  E w .   E x z e l l e n z  empfehle und wegen der Dringlichkeit der Sache die gehorsame Bitte um baldige Rückäusserung ausspreche, verbleibe
 
in ehrfurchtsvoller Ergebenheit
Ew. Exzellenz
gehorsamster
 
gez. Heinrich Wienken
Direktor.

Auswahl
Dokument Nr. 39

4. Die große Hungersnot 1932/33

Segreteria di Stato, Sezione per i Rapporti con gli Stati, Archivio Storico (S.RR.SS.),
Congregazione degli Affari Ecclesiastici Straordinari (AA.EE.SS.),
Pro Russia (1932-1935),
Pos. Scat. 11,
Fasc. 74,
Fol. 31r-32r

Datum: 18. März 1933
Verfasser: Heinrich Wienken
Empfänger: Dr. Müller, Catholica Unio
Inhalt: Wienken, Direktor des Deutschen Caritasverbandes, Berlin, berichtet der Catolica Unio, München, im März 1933 über das Vorhaben des Auswärtigen Amtes, die Deutschen in der Sowjetunion durch den Verkauf von Weizen, der derzeit in Südrussland lagert, vor einer Hungersnot zu bewahren. Er bittet um finanzielle Unterstützung und um weitere Hilfe.
A b s c h r i f t .
DEUTSCHER CARITASVERBAND
Berlin, den 18. März 1933
Hauptvertretung
 
Sr. Hochwürden
Herrn Direktor  D r .   M ü l l e r
C a t o l i c a   U n i o
Vertraulich.
München
 
Sehr verehrter, lieber Herr Doktor!
 
Es werden auch Ihnen dort in München in letzter Zeit Briefe aus Russland vorgelegt worden sein, aus denen zu ersehen ist, dass sich die Hungersnot in Russland immer weiter ausbreitet und zum Teil schon aufs Höchste gesteigert wurde. Wie uns aus amtlichen Berichten bekannt ist, setzt jetzt bereits ein Massensterben ein. Die ungeheure Not kann durch die Entsendung von wenigen Lebensmittelpaketen selbstverständlich nicht behoben werden. Es ist darum auch Meinung des Auswärtigen Amtes, dass Mittel und Wege gefunden werden müssen, in wirksamerer Weise mit der Hilfsaktion einzusetzen.
Vertraulich macht nun das Auswärtige Amt folgenden Vorschlag: In Süd-Russland lagern grössere Mengen Getreide, die Deutschland auf Grund von Handelsverträgen von Russland übernehmen muss. Deutschland selbst hat nun im Augenblick keine Verwendung für dieses Getreide und ist bereit, etwa 25 000 to zu Gunsten der hungernden deutschstämmigen Bevölkerung in Russland zur Verfügung zu stellen. Freilich kann die deutsche Regierung angesichts der augenblicklichen politischen Verhältnisse das Getreide nicht umsonst geben. Der Preis der 25 000 to beträgt etwa 1,5 Millionen Mark. Es wird erwartet, dass der Reichsfinanzminister von dieser Summe etwa 500 000.- Mark aus Reichsfinanzmitteln geben kann. Eine Million Mark müsste demnach anderweitig aufgebracht werden. Es hat nun die Mennonitische Religionsgemeinschaft bereits in Aussicht gestellt, 400 000.-. Mark zu geben, die gleiche Summe will die Protestantische Kirche geben. Von den Katholiken wird nun erwartet, dass sie den Rest von 200 000.- Mark aufbringen. Ich habe dieserhalb bereits nach Rom geschrieben und gebeten, dass von dort aus geholfen wird. Angesichts der schwierigen finanziellen Verhältnisse, die auch in Rom, beim Vatikan herrschen, habe ich einige Zweifel, ob uns 200 000.- Mark gegeben werden können. Das Geld braucht allerdings erst nach 5 Jahren gezahlt werden. Ich habe in dieser Angelegenheit auch bereits an die Zentrale des Deutschen Caritasverbandes in Freiburg geschrieben und dort angefragt, ob der Regierung eine Zusage gegeben werden könnte, dass der Deutsche Caritasverband innerhalb der nächsten 5 Jahre den Betrag von 200 000.- Mark zahlen könnte. Die Antwort von Freiburg steht noch aus.
Ich möchte, sehr verehrter Herr Doktor, Ihnen von dieser Angelegenheit heute vertraulich Mitteilung machen. Vielleicht überlegen auch Sie einmal, wie wir die Schwierigkeiten, diese 200 000.- Mark zu beschaffen, überwinden können.
Es ist seitens des Auswärtigen Amtes zugesagt worden, dass von dem zur Verfügung gestellten Getreide die deutschstämmigen Bewohner in Russland tatsächlich eine wirksame Hilfe erhalten, sodass sie bis zur nächsten Ernte aushalten können. Auf den Kopf der notleidenden Bevölkerung soll 1 Zentner Getreide entfallen. Auch ist eine Garantie dafür gegeben, dass die Sowjetbehörden die Verteilung des Getreides durch irgend welche Machenschaften nicht verhindern. Es wäre somit ein grosses Liebeswerk, das wir ausführen, wenn wir auch katholischerseits mithelfen. Schätzungsweise sind in Russland noch etwa 900 000 – 1 Million Deutschstämmige, darunter etwa 150 000 Katholiken.
Über die weitere Entwicklung dieser Angelegenheit werde ich Ihnen wieder nähere Mitteilung geben, sobald ich aus Rom eine Rückantwort habe.
 
Mit freundlicher Begrüssung!
 
gez. Wienken
Direktor.

Auswahl
Dokument Nr. 40

4. Die große Hungersnot 1932/33

Segreteria di Stato, Sezione per i Rapporti con gli Stati, Archivio Storico (S.RR.SS.),
Congregazione degli Affari Ecclesiastici Straordinari (AA.EE.SS.),
Pro Russia (1932-1935),
Pos. Scat. 11,
Fasc. 74,
Fol. 30r

Datum: 24. März 1933
Verfasser: Michel d’Herbigny
Inhalt: Vorlage für eine Papstaudienz mit der Anfrage, ob die katholische Kirche eine Summe für die Hungernden in Sowjet-Russland aufbringen könne. Beschluss, dass in Deutschland und in Ländern deutscher Sprache weiter gesammelt werden solle.
Per l’Udienza del Santo Padre
 
Oggetto:  
Mgr. Wienken riferisce circa la spaventevole fame che ora si soffre in Russia. Maggiormente colpite sono le regioni della Russia meridionale e del Volga, ove si trovano ancora 150.000 cattolici oriundi tedeschi.
Piano del Governo tedesco per gli eventuali soccorsi. Direttamente esso darebbe mezzo milione di marchi, l’altro milione di marchi necessario dovrebbe essere cosi ripartito:
Comunità evangelica: 400.000 marchi | ha dato assicurazione di contribuire.
Comunità mennonita: 400.000 marchi | ha dato assicurazione di contribuire.
La Chiesa Cattolica é stata richiesta di contribuire per 200.000 marchi, pagabili in 5 anni.
Come provvedere?  
 
 
[handschriftlich:
Ex audientia SSmi, 24 marzo 1933.
Con la più grande compassione per i sofferenti, la Santa Sede, verso la quale tutti implorano nell’attuale crisi – più sensibile però per la S. Sede che per ogni altro, – non può aiutare, ma ha fiducia che, come i protestanti ed i poco numerosi mennoniti assicurano [assicurino] una somma rilevante, la metà possa raccogliersi in Germania ed in paesi di lingua tedesca, applicandosi anche parzialmente le raccolte fatte dalla Catholica Unio se fosse il caso, dopo studio attento.]
 
M d Hy. [Michel d’Herbigny]

Auswahl
Auswahl druckerfreundlich anzeigen: Druckerfreundlich
Seite 
 von 5
Datensätze 21 bis 40 von 100    
Ok, verstanden

Website nutzt Cookies, um bestmögliche Funktionalität bieten zu können. Mehr Infos